Politique

Fin de la deuxième session ordinaire du conseil économique et social

Fin de la deuxième session ordinaire du conseil économique et social 1

Fin de la deuxième session ordinaire du conseil économique et social

Le président du Conseil économique social et culturel (Cesc) Abdelkerim Ahmadaye Bakhit a clôturé la deuxième session ordinaire dudit conseil en présence Secrétaire général adjoint à la présidence, Brahim Hissen Taha représentant le président de la République, ce lundi 19 août 2019 au palais du 15janvier.

Après deux semaines de débat sur la problématique de la cohabitation pacifique au Tchad, thème de la deuxième session ordinaire du Cesc tenu du 05 au 19 août 2019, la session arrive à son terme. Pour le président du Csec Abdelkerim Ahmadaye Bakhit qui a clôt les travaux, les deux semaines des travaux ont permis aux conseillers de la République de plancher en toute objectivité et d’une manière responsable sur les rapports sociaux devenus conflictuels ces derniers temps entre les couches sociales. «  Pour mener à bien les travaux de leurs assises, et conformément aux dispositions constitutionnelles qui régissent le conseil, les conseillers de la république ont eu des échanges fructueux avec certains membres du gouvernement concernés par le sujet, les acteurs de développement, politiques, les responsables en charge des collectivités autonomes et les chefferies traditionnelles, des représentants des congrégations religieuses des expertes, des responsables de quelques organisations de la société civile », a-t-il clarifié.

Selon lui, les analyses des conseillers de la République sur la cohabitation pacifique au Tchad laissent croire que les lois républicaines et les valeurs traditionnelles de gestion des conflits sont mal ou pas utilisées en vue de rapprocher les vues des protagonistes. Toutefois, le président du Cesc se dit convaincu des recommandations sorties des assises. « Vous avez apporté votre contribution à cimenter l’union nationale en proposant des pistes de solutions aux conflits sociaux. Je reste convaincu que les pouvoirs publics feront bon usage de nos pertinente recommandations », a-t-il conclu.

Miguerta Djiraingué.