Environnement

Tchad : L’avant-projet des textes d’application portant régime des forêts, la faune et des ressources halieutiques soumis à la validation

Tchad : L'avant-projet des textes d'application portant régime des forêts, la faune et des ressources halieutiques soumis à la validation 1

La secrétaire générale adjointe du ministère de l’environnement, de la pêche et du développement durable, Nednodji Madinagar, a présidé, ce 5 février 2024 au Centre de formation professionnelle et de perfectionnement (Cifop), la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation de l’avant-projet des textes d’application portant régime des forêts, la faune et des ressources halieutiques.

C’est dans l’objectif d’établir les principes généraux de mise en œuvre des ressources naturelles et environnementales au Tchad afin d’être en conformité avec les engagements internationaux du pays,  mais aussi par rapport à la réalité sur le terrain que cet avant-projet des textes d’application est soumis à la validation.

Selon Dr Abdoul Aziz Sow, juriste environnementaliste et consultant, la révision de ces textes marque une étape importante dans le renouvellement du cadre juridique et institutionnel de conservation et de gestion des ressources naturelles. Il ajoute que les innovations notées sur les projets de textes sont sur le plan forestier, sur la faune, sur la pêche et l’aquaculture.

D’après  le coordonnateur national du projet Albia, Tahir Brahim Adouma, la  révision du corpus juridique de l’environnement a commencé depuis quelques années. « Le processus de révision du corpus juridique de l’environnement a commencé depuis quelques années avec en 2022 le diagnostic sur la loi 14/98, sa révision en 2023, la révision de deux décrets en 2023 et ensuite cette année avec la révision des textes d’application de la loi 14/2008 déjà réviser par le projet Apef en 2021 », rappelle-t-il.

Pour  la secrétaire générale adjointe du ministère de l’environnement, de la pêche et du développement durable, Nednodji Madinagar, l’émergence des nouvelles problématiques liées d’une part à la gestion des ressources naturelles et d’autre part aux changements climatiques, des insuffisances ont été constatées car élaborée et adoptée dans un contexte lointain, ceux-ci se révèlent inadaptés et en déphasage avec les réalités actuelles c’est pourquoi leur révision est devenue un impératif en vue, « de mettre en place un nouveau dispositif juridique plus efficace pour la protection de l’environnement ». Elle exhorte les participants à se mettre résolument au travail pour qu’au sortir de cet atelier, il ressort des propositions adéquates pouvant enrichir le travail proposé.

Lobey Bab Sidick