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Revue de presse de la semaine du 03 au 10 juillet 2017

Revue de presse de la semaine du 03 au 10 juillet 2017 1

Revue de presse de la semaine du 03 au 10 juillet 2017

« Enfin, ils l’ont eu ! Mais la partie n’est pas terminée pour Laoukein Médard » s’exclame à sa Une Le Visionnaire. « Secoué dès sa prise de fonction en 2012 comme maire de la ville de Moundou, Laoukein Kourayo Médard vient d’être terrassé par ses adversaires politiques.

Et c’est de sa propre famille, la CTPD qu’est venu le mal. Cette fois-ci, la tempête a été si forte, que le baobab de Moundou n’a pu résister. Et voici comment l’opération ‘’destitution Médard’’ conduite par Nerolel Ndoukolé, le désormais maire de la ville de Moundou a été conduite. De bout en Bout », indique Le Visionnaire. « Nerolel remplace Laoukein de la mairie de Moundou », ajoute N’Djamena Bi-Hebdo. « Aujourd’hui, le nouveau maire élu de la ville de Moundou, le conseiller Nerolel Ndoukolé va prendre les rênes du pouvoir exécutif communal », informe N’Djamena Bi-Hebdo. « Mairie de Moundou : Le MPS aura-t-il enfin la tête de Laoukein ? », s’interroge Abba Garde. « Les caciques du MPS de la région du Logone Occidental auraient réussi à convaincre les conseillers municipaux de cesser de soutenir Laoukein Kourayo Médard. Ces derniers, réunis en session extraordinaire le 28 juin dernier, ont voté la destitution du charismatique maire de Moundou. La théorie du complot a-t-elle tenu la route cette fois-ci ? », S’interroge Abba Garde. « Laoukein, un mal pour un bien », renchérit Le Pays. « Le maire de Moundou, Laoukein Kourayo Médard a été destitué par le conseil municipal le 29 juin dernier et remplacé par Nerolel Ndoukolé, issu du même parti et de la même coalition qui dirige la deuxième ville du Tchad depuis 2012. A l’analyse, l’affaire ressemble à l’épilogue de la Tragédie du roi Christophe ou encore celle de Chaka qui pourra inspirer le président de la CTPD » mentionne Le Pays. « Départ du président de la CTPD de l’exécutif municipal de Moundou : l’opposition accuse le MPS d’avoir comploté contre Laoukein », conclut Le Progrès N°4626.

« L’entretien contre-vérité : Idriss Deby entre les lignes », vocifère N’Djamena Bi-Hebdo. « L’entretien d’Idriss Deby à trois médias français il y a une semaine, loin d’apporter quelques lumières aux préoccupations des Tchadiens, les a ahuris par la désinvolture avec laquelle il déforme les faits et la vérité » analyse N’Djamena Bi-Hebdo. « IDI et la France qui décide », note Al-akhbar Les Nouvelles. « Quand IDI décide de parler, c’est toujours pour dire des choses qui irritent ou pour accuser ceux qu’il considère comme des groupuscules à la solde de l’occident. Voyez vous-même : la lutte contre le terrorisme par exemple est l’arme favorite pour menacer l’occident. IDI menace de retirer les soldats tchadiens engagés au Mali, Niger et Cameroun parce qu’il est accusé à tort. La gestion des revenus du pétrole : il déclare que c’est par méconnaissance qu’il a construit 3000km de routes cahoteuses. Et le contrat avec Glencore qui était un secret très bien gardé au bénéfice de sa famille n’est qu’un contrat de dupes et un délit d’initié. Délit d’initié qui doit aussi concerner son entourage avec qui il a géré dans une opacité totale le projet pétrole et les ressources provenant de la vente du pétrole. Parce qu’il n’aime pas la guerre, IDI trouve qu’il a bien fait de mettre 300 milliards FCFA pour ‘’sauver des pays’’ plutôt que d’améliorer les conditions de vie et de travail des tchadiens. D’ailleurs, les fonctionnaires tchadiens sont des ingrats qui ne méritent pas sa pitié. D’un demi-salaire en 1990 qu’ils gagnaient à peine, il leur verse un salaire cossu mais ces ingrats ne savent que partir en grève alors que son argent du pétrole a baissé. Mais tant que la France modifiera la Constitution pour la maintenir au pouvoir, les tchadiens doivent oublier leur désir d’alternance », décrypte Al-akhbar Les Nouvelles.

« L’armée aussi aux 16 mesures », annonce Le Pays. « Au terme du décret n°864 portant règlement des soldes et des militaires signé par le chef de l’Etat le 3 juillet 2017, l’armée nationale rejoint la police et les fonctionnaires civils dans le régime d’austérité imposé par la crise financière que traverse le pays. Le chef d’état-major général des armées perd plus de la moitié de ses indemnités, le solde d’un général de brigade par exemple chute de 800 000 FCFA à 360 000FCFA, le soldat qui percevrait 50 000FCFA n’aura plus que 43 000FCFA, l’élève officier qui avait un solde de 65 000 FCFA n’aura plus que 5000FCFA par mois. En général, le soldat sans le sous a tendance à vivre sur l’habitat », relève Le Pays. « De beaux jours devant la récession », souligne Al-akhbar Les Nouvelles. « La crise économique actuelle s’est nourrit de la corruption et des affaires. Le train de vie de l’Etat tchadien a été toujours décrié par les partenaires au développement qui payaient pour les frasques des dirigeants tchadiens. Les espoirs qui avaient été placés dans la production du pétrole aux revenus fabuleux se sont évanouis devant ces chimères », commente le confrère. « Le collectif budgétaire prévoit d’autres mesures drastiques : des coupes d’indemnités menacent encore les députés », renforce Le Progrès N°4625. « Finances : l’argent arrive…Environ 230 milliards», suggère Le Visionnaire. « Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 30 juin 2017, un accord triennal dans le cadre de la Facilité de crédit étendue (FEC) au Tchad pour environ 312,1 millions de dollars soit 230 milliards FCFA pour soutenir la stratégie de stabilisation et de relance du pays. Déjà, 48,8 millions de dollars soit 32 millions FCFA seront décaissé pour le compte du trésor public cette semaine. Le reste sera échelonné sur la durée du programme, sous réserve de revues semestrielles », rapporte Le Visionnaire.

« La jeunesse africaine était à N’Djamena », informe N’Djamena Bi-Hebdo. « Le 1er forum panafricain de la jeunesse placé sous le thème ‘’tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant en faveur de la jeunesse, a réuni les jeunes de 54 pays du 29 au 30 juin à l’Hôtel Radisson Blu à N’Djamena », annonce N’Djamena Bi-Hebdo. « Forum Panafricain de la jeunesse : la jeunesse laborieuse en est exclue », remarque Abba Garde. « Cette messe célébrée en grande pompe à N’Djamena a été, pour les jeunes enrichis au moyen du pillage des ressources de leur pays, l’occasion d’injurier l’Occident et de justifier leurs biens mal acquis. Les jeunes agriculteurs, artisans et universitaires déboussolés à cause du manque d’opportunités en sont exclus », tonne Abba Garde.  Pour l’éditorialiste de Le Pays, « La jeunesse tchadienne a besoin de trouver un emploi décent, d’être formé, se soigner et de s’affirmer. C’est en cela qu’elle constituera un fer de lance comme l’ont affirmé les politiques. Elle sera aussi l’âme de son pays. Il suffit pour cela d’imiter l’exemple du Rwanda qui, sans pétandisme et à force de travail et de bonne gouvernance a réussi à donner à sa jeunesse les conditions optimales pour apprendre et surtout se réaliser ». 

« VIIIe jeux de la Francophonie : des préparatifs en dents de scie », souligne Le Pays. « Du 21 au 31 juillet 2017 s’ouvrira à Abidjan en Côte-d’Ivoire les 8eme jeux de la Francophonie. Le Tchad participera à ces jeux dans plusieurs domaines culturels et sportifs. Les jeux de la Francophonie sont initiés par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à travers le comité international des jeux. Ce sont des manifestations culturelles, des compétitions sportives et des activités de jeunesse qui regroupent tous les pays membres et observateurs de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) », informe Le Pays. « 8éme jeux de la Francophonie en Côte-d’Ivoire : le Tchad s’engage pour les compétitions d’Abidjan », conclut Le Progrès N°4626.

 

 

Doumtardome L et M. Koularambaye.