Culture

Ndjamvi: les artistes disent non aux violences basées sur le genre

Ndjamvi: les artistes disent non aux violences basées sur le genre 1

Dans le cadre du déroulement des activités de l’édition 2020 du festival NdjamVi, un premier concert a eu lieu ce jeudi 26 novembre 2020 à l’Institut français du Tchad. Dix artistes ont presté sur scène.

Placé sous le thème « non à la violence basée sur le genre », la 14ème édition du festival NdjamVi a réuni les artistes et spectateurs pour un premier concert dans un contexte sanitaire marqué par la pandémie de Covid-19.

Comme l’oblige cette pandémie, le port obligatoire de masques, le lavage de mains ou l’utilisation du gel hydro alcoolique sont des conduites à tenir à l’entrée. La salle du spectacle de l’Institut français du Tchad ( Ift) a ainsi accueilli des jeunes venus des 10 arrondissements de la capitale pour vivre cet évènement artistique en direct. « Malgré le contexte sanitaire ne permettant pas d’organiser des concerts dans les espaces publics, le festival doit se survivre. Raison pour laquelle, la 14ème édition du festival NdjamVi se déroule dans un contexte particulier. Nous avons commencé par des séries de formation et les deux derniers jours sont réservés aux concerts qui se déroulent dans le respect des mesures barrières », a expliqué le directeur artistique, Nguinambaye Manassé.
L’artiste Beatrice ouvre le bal avec du slam déclamé pour dénoncer les violences basées sur les genres. La foule s’est ainsi laissée pénétrer par les mots choisis par l’artiste pour attirer ses spectateurs. S’en est suivi les slameuses Christa, Gracias, GrewRyse, Phanie d’or et Djemy. Les mots ont assez servi pour décrire et dénoncer les viols, le rôle de la femme dans la société, les traitements dégradants réservés aux femmes mais aussi surtout la femme comme mère de la nation.

D’une seule voix les artistes ont dit « non au violence basées sur les genres ».
Le groupe Koravi apparait sur scène avec une création artistique spéciale dénommée « stop aux violences faites aux femmes ». Avec du rythme traditionnel de tam-tam, accompagné de la cithare, le groupe a séduit les spectateurs.

Crazzy Miss est venu remonter la température, avant que l’artiste Solea ne réveille définitivement les spectateurs. « A cause de la cola, quelques billets de banque et pièces de pagnes vous avez envoyé la fille chez l’homme. Sa place est à école, elle rêve de réussir d’être comme Miriam Makeba, Helene Jhonson », peut-on ainsi retenir de la prestation de Solea.
Le Reggae Man placide vient exploser le thermomètre avec son titre ‘’Marahana Rasta’’. « Celle qui donne à boire, à manger, veille sur sa maison c’est la femme Rasta qu’on ne doit pas faire violence », a-t-il ainsi chanté l’éloge de la femme.

Moussa Aimé vient enfin clore la scène avec le titre l’amour de la femme. La suite de l’aventure continue ce vendredi 27 novembre 2020 à l’Ift.

Bienvenu Daldigué