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Sensibilisation pour les droits des enfants, le dépistage, le planning familial et l’hygiène corporelle

Sensibilisation pour les droits des enfants, le dépistage, le planning familial et l’hygiène corporelle 1

Les Guides du Tchad à travers le district sud de N’Djaména organisent le samedi dernier à la maison des jeunes de Walia un théâtre-forum pour sensibiliser sur le planning familial, le dépistage du Vih/Sida, les droits et devoirs des enfants et l’hygiène corporelle.

C’est à travers le théâtre-forum que les Guides du district sud de N’Djaména sensibilisent les jeunes de différents carrés Walia dans le 9ème arrondissement sur ’’le planning familial’’, ’’le dépistage Vih/Sida’’, ’’le droit et devoir des enfants’’ et ’’l’hygiène corporelle’’. La sensibilisation vise selon la responsable des Guides de ce district sud Rémadji Geneviève à amener les jeunes à prendre conscience de ces maux qui minent la société. « Beaucoup de nos frères et sœurs oublient les notions basiques d’hygiène notamment se laver les mains avec du savon après la douche et à tout temps avant de manger. A cela, s’ajoute l’épineuse question du droit des enfants, car beaucoup d’enfants sont maltraités non seulement physiquement mais aussi psychologiquement et cela constitue un handicap à leur épanouissement », précise la responsable des Guides du district sud qui appelle les parents à éviter de tout décider à la place de leurs enfants.
Cette campagne de sensibilisation est aussi axée sur le dépistage et le planning familial. « Nous aurions voulu bien organiser cette campagne dans nos communautés mais, si nous avons choisi un lieu public, c’est pour permettre à tous les N’djamenois de se faire dépister afin de savoir espacer les naissances », ajoute Rinalbaye Marina, pré-cheftaine de la Paroisse Esperance de Walia.
Selon le Comité national de lutte contre le Vih/sida (Cnls), le taux de prévalence au sein de la population tchadienne âgés entre 15 et 49 ans était estimé à 1,3 % et 12 000 nouvelles personnes y sont infectées chaque année. Un taux en baisse contrairement en 2015 où la prévalence était de 3, 3%. Selon elle, ce recul ne peut exclure la diligence. « De milliers de personnes ne connaissent pas leur statut sérologique au Tchad. En tant que jeunes, nous estimons que nous serions mieux écoutés non seulement par nos parents mais aussi par nos frères », renchérit-elle.
Le récent rapport de l’Onusida, révèle que 9.4 millions de personnes vivant avec le Vih ne connaissent pas leur statut sérologique.

Stanyslas Asnan