Une soixantaine de journalistes des médias publics et privés ont été instruits sur le VIH/SIDA. C’était au cours d’un atelier de formation tenu hier 31 juillet 2025 , dans les locaux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Tchad.
Organisé par le Conseil National de Lutte contre le SIDA ( CNLS) en collaboration avec l’ONUSIDA TCHAD, cette rencontre de travail visait sprécifiquement à, informer les journalistes sur les estimations et projections des données VIH pour 2025 ; Présenter l’état de la réponse nationale au VIH en 2024 ; Renforcer les capacités des journalistes à communiquer efficacement sur les enjeux du VIH/SIDA ; Ainsi que , favoriser une couverture médiatique responsable et fondée sur des données fiables. « Cet atelier permettra de mettre au parfum les professionnels des médias sur les nouvelles données du VIH/sida qui pourront être utilisés tout le long de l’année pour la communication mais également pour la planification et la programmation afin qu’ils puissent nous aider à faire parvenir le vrai message aux communautés mais aussi aux décideurs », a indiqué la Direction pays d’ONUSIDA au Tchad ,Dr Françoise Ndayishimiye.
Au Tchad , le taux de séroprévalence au VIH est estimé en 2024 à 0,9% , soit environ 120 000 personnes, adultes et enfants confondus, vivent actuellement avec cette maladie. Ces chiffres selon le Secrétaire exécutif national du Conseil National de Lutte contre le SIDA, Dr Abbass Moustapha, reflètent les progrès significatifs accomplis vers la réalisation des objectifs 95-95-95 fixés par l’ONUSIDA. Toutefois ajoute-t-il, ces avancées ne doivent pas conduire à un relâchement des efforts. « Depuis l’avènement du VIH au Tchad, des institutions de riposte à la maladie ont été mises en place . Nous avons cheminer jusqu’aujourd’hui en faisant en sorte que le SIDA puisse être maîtrisé ou bien éliminé suivant les échéances mondiales à l’horizon 2030 », a-t-il informé.
D’après le Dr Abbass Moustapha, dans la lutte contre le VIH/SIDA, le plus important défis auquel le Tchad est confronté aujourd’hui est le manque de financement. « Actuellement le contexte international financier a beaucoup changé et nous devons nous adapter en faisant en sorte de conserver au moins les acquis . Cet atelier, est une opportunité pour nous d’entretenir les journalistes sur tous les défis et les perspectives en matière de riposte au SIDA et sans oublier également les autres maladies qui aujourd’hui prennent de l’ampleur comme les hépatites ou les IST », souligne-t-il.
Le Secrétaire exécutif national du Conseil National de Lutte contre le SIDA, a exhorté les journalistes à sensibiliser davantage la communauté sur les moyens conventionnels de prévention du SIDA et de consacrer une place importante au traitement de l’information liée à ce fléau.
