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Les détenus de la maison d’arrêt de Klessoum, arrêtés lors de la manifestation du 20 octobre, entament une grève de la faim

Les détenus de la maison d’arrêt de Klessoum, arrêtés lors de la manifestation du 20 octobre, entament une grève de la faim 1

Arrêtés depuis le 20 octobre 2022, certains manifestants ne bénéficient toujours pas de la liberté, malgré l’ordre donné par le Président de transition. Pour se faire entendre, ils décident d’entamer une grève de la faim.

Les détenus à la maison d’arrêt de Klessoum suite aux événements du 20 octobre 2022, à informent l’opinion nationale et internationale que depuis plus de six mois, ils croupissent dans cet établissement pénitentiaire et ne sommes ni jugés ni libérés. «Pourtant, le chef de l’État a ordonné la libération de tous les jeunes arrêtés suites aux événements douloureux du 20 octobre dans des différentes prisons lors de son adresse à l’occasion de la fête de Ramadan», informent-ils. Ces détenus disent que certains de leurs amis sont malades et leur état de santé se dégrade de jour en jour.

«Après tout ce temps de silence à notre égard pour notre libération, nous décidons d’entrer en grève de faim en cette date du 16 mai 2023 jusqu’à notre libération », annoncent-ils. Pour eux, «la réconciliation sera possible lorsque tous les jeunes arrêtés suite aux événements du 20 octobre 2022 regagneront leurs familles respectives ». Toutefois, ils restent ouverts au dialogue.

Nadjita Namlengar