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La problématique agricole au centre d’un atelier

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La problématique agricole au centre d’un atelier

La ministre de l’irrigation et de la production agricole Lydie Béassemda a ouvert ce samedi 21 juillet 2018 un  atelier de restitution des termes de référence sur les études  de faisabilité du projet prioritaire du secteur agricole.

Dans le souci de permettre au ministère de l’irrigation et de la production agricole de disposer d’un document sur des projets bancables et fiables prêts à être financés, le ministère en charge a lancé cet atelier de restitution des termes de référence. Selon la ministre en charge de l’agriculture, il s’agit d’une part de restituer les travaux des différents groupes de travail et d’autre part de décider des prochaines étapes. «Notre pays est aujourd’hui, dans une situation d’insécurité alimentaire récurrente et au regard de nombreuses potentialités dont il dispose, notre objectif est d’arriver à un programme de résilience à part entière qui soit une référence pour tous les intervenants qui, aujourd’hui se cherchent sur le terrain suivant leurs propres choix stratégiques», lance-t-elle.

Pour elle, la thématique est essentiellement la résilience et l’insécurité alimentaire. « Le Tchad est dans un contexte des chocs climatiques qui sont récurrents et il y a d’autres facteurs qui influent sur  la réponse en matière des sécurités alimentaires », indique-t-elle. La ministre de poursuivre que l’objectif est d’arriver au moins à dix projets bancables et viables et qui mobilisent l’ensemble des acteurs. « La présentation des termes de référence concernent d’abord les études de faisabilité transmis au ministère du plan, l’étape prochain sera l’élaboration d’un projet concret afin de faire face aux demandes des nombreux investisseurs qui arrivent aujourd’hui au Tchad», renchérit-elle. L’exemple estime la ministre, c’est l’Anacarde qui aujourd’hui a déjà mobilisé des investisseurs surtout des clients potentiels. « Pour le reste, nous pourrons aussi disposer d’un document qui peut servir de base de discussion avec les investisseurs », conclut-t-elle.

Nguelsou Balgamma