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Le comité de crise du Set dénonce la menace que subissent les enseignants

Le comité de crise du Set dénonce la menace que subissent les enseignants 1

Le président du comité de crise du Syndicat des enseignants du Tchad (Set), Djimoudouel Faustin, a fait un point de presse ce 22 décembre 2023. Point de presse au cours duquel, il porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que les autorités en charge de l’éducation national obligent les enseignants à remplir les fiches d’engagement avant le rétablissement du salaire du mois de décembre malgré la suspension de salaires. Il indique que la grève reste sèche et illimité jusqu’à satisfaction des revendications.

Selon le président du comité de crise du Set, Djimoudouel Faustin, en dépit de la suspension des salaires de plusieurs enseignants, les autorités en charge de l’éducation en général et le délégué provincial de N’Djamena en particulier, en complicité avec les chefs d’établissement et certains inspecteurs obligent les enseignants à remplir les fiches d’engagement avant le rétablissement du salaire du mois décembre.

Pour lui, ceci est dans le seul but de contraindre et d’obtenir les aveux de chaque enseignante à ne plus observer la grève. « Je voudrais dire aux camarades qu’en dehors de l’engagement décennal, personne d’autre ne peut nous obliger à signé un autre engagement », souligne-t-il avant d’ajouter « qu’on ne peut non plus radier un fonctionnaire de la fonction publique parce qu’il est parti en grève. Non ! C’est impossible ».

Il poursuit en demandant si le droit existe au Tchad. « Les magistrats sont partis en grève durant 3 mois ainsi que les agents du ministère de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat, personne n’a suspendu leurs salaires. Mais chez les enseignants, on se permet de suspendre facilement. Où est alors la jurisprudence, où était le premier ministre Saleh Kebzabo et pourquoi maintenant seulement », se demande-t-il.

D’après le président du comité de crise du Set Djimoudouel Faustin, le Tchad est un pays démocratique. « Que ceux qui ont fait du mal pendant la dictature, qui ont servi l’Unir, qui ont fait du mal à plusieurs Tchadiens pendant le moment de la Dds s’arrêtent avec l’ancienne inhumaine immédiatement », précise-t-il.

Il rappelle au gouvernement que ceci est une violation des conventions internationales ratifiées par la république du Tchad et rappelle au gouvernement que la loi 32 est en relecture, donc ne peut s’appliquer à l’heure actuelle et que la grève reste sèche et illimité jusqu’à satisfaction des revendications.

Lobey Bab Sidick