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« Bien que les autorités tchadiennes ont décidé d’accorder une semaine pour valoriser les efforts de la femme tchadienne mais il reste encore des grands chantiers à achever », Madjilem Alphonsine

« Bien que les autorités tchadiennes ont décidé d'accorder une semaine pour valoriser les efforts de la femme tchadienne mais il reste encore des grands chantiers à achever », Madjilem Alphonsine 1

La présidente de l’Association des femmes pour le dynamisme citoyen (Asfedyc), Madjilem Alphonsine estime dans un entretien accordé à Le Pays, qu’accorder une semaine pour la femme est une bonne chose mais il reste beaucoup à faire.

L’Association des femmes pour le dynamisme citoyen (Asfedyc), est une organisation créée dans le but de promouvoir l’orientation socioprofessionnelle, de lutter contre les inégalités sociales, les violences de toutes formes que font face les jeunes filles et femmes au Tchad.

Selon la présidente de l’Asfedyc, son jeune association aperçoit la Senafet comme étant une opportunité de faire des plaidoyers en vue d’améliorer les conditions de vie des Femmes dans son ensemble et celles vivant dans les milieux ruraux en particulier. « L’Asfedyc célèbre cette semaine d’une manière particulière et c’est depuis le 11 février 2023 qu’elle a commencé la Senafet en lançant son projet WASH (eau, hygiène et assainissement), qui était une réponse d’urgence à la situation dans laquelle vivent les sinistrés, les femmes enceintes et les enfants des sites de koundoul, Walia et Ngueli », informe Madjilem Alphonsine.

Pour elle, « bien que les autorités tchadiennes ont décidé d’accorder une semaine pour valoriser les efforts de la femme tchadienne mais il reste encore des grands chantiers à achever notamment, l’orientation socioprofessionnelle à la base. En d’autres termes, il faudrait orienter les jeunes enfants et filles vers l’entrepreneuriat ou les petits métiers à savoir la musique, la danse, la mécanique etc. Dès le collège la formation spécifique à savoir le journalisme, architecture, l’aviation etc. », estime Madjilem Alphonsine.

Les attentes et respectives de l’Asfedyc, par rapport à la Senafet, sont nombreuses dont celle de voir les rêves des femmes se concrétiser à travers ces différents domaines cités haut. Mais, « c’est qu’il faut savoir c’est que la Senafet ne doit pas seulement se limiter aux festivités ni au port des pagnes 8 mars mais c’est doit se faire par des actions concrètes comme les colloques des Femmes, la formation, les séminaires et bien d’autres activités allant dans le sens d’éveil de conscience et de l’autonomisation de la gent féminine », souhaite la présidente de l’Asfedyc, Madjilem Alphonsine.

                          Nekarmbaye Raïssa, stagiaire