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Université de N’Djamena : La reprise des cours n’est pas pour demain

Université de N’Djamena : La reprise des cours n’est pas pour demain 1

Université de N’Djamena : La reprise des cours n’est pas pour demain

L’université de N’Djamena traverse une période d’incertitude de la validation de l’année en cours .Le Syndicat National des Enseignants du Supérieur (SYNEC) a entamé une grève pour revendiquer les indemnités et les primes de recherche,  grève qui risque de ne pas se terminer, si le gouvernement ne songe pas à verser leurs revendications.

Les négociations ont été engagées entre le synec, le ministère de l’enseignement supérieur et le ministère des finances pour décanter la situation.  «  Nous avons eu des négociations avec le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation ensuite le ministre des finances, il a été décidé de résoudre le problème de l’enseignement supérieur surtout en urgence » déclare Dr Guirayo Jérémie, président du Synec . C’est  une situation qui frappe de plein fouet l’enseignement supérieur,   et surtout  l’université de N’Djamena,  « c’est l’université de N’Djamena qui accuse des mois de retard de cours, le payement des salaires et indemnités pour l’année académique 2015- 2016 » ajoute-t-il.

Ces négociations entamées la semaine dernière pour le paiement des indemnités des enseignants de l’université de N’Djamena  n’ont pas réussi. Quant aux universités de province, le volume des cours ont été suffisamment exécutés, « les universités de province ont pu sauver l’année à leur niveau. A N’Djamena, cette situation ne pourra avoir solution que par la volonté du gouvernement en répondant aux réclamations du corps enseignant. Nous cherchons à rattraper l’année 2015 -2016, si le gouvernement manifeste sa volonté de collaborer avec les enseignants des universités » martèle-t-il.

Les étudiants réclament eux aussi le versement de leurs arriérés de bourse avant la reprise. A ce sujet, le synec confie la responsabilité aux représentants des étudiants. «Si les étudiants conditionnent la reprise des cours par le versement de leurs arriérés de bourse, c’est à leur organe de se prononcer. Nous ne pouvons pas décider à leur place » confirme le président.

Nguelsou Balgamma, stagiaire