Politique

Regard Social, un havre d’accueil et d’écoute des victimes des Vbg

Regard Social, un havre d'accueil et d'écoute des victimes des Vbg 1

La fondatrice du « Regard Social », une association en charge d’appui psycho social aux femmes et enfants victimes des violences basées sur le genre (Vbg) Djaïba Yekorbegue a présenté ce lundi 5 décembre son association et les missions à lui assignées.

Donner du sourire aux femmes et enfants victimes des violences basées sur le genre en leur apportant entre autres, un soutien psycho social par la création des espaces d’écoute, d’accompagnement et d’orientation, c’est la mission que ‘Regard Social’ s’est assignée l’association. « Des milliers de personnes autour de nous souffrent, meurent en silence et que personne ne prête attention. Ces souffrances sont d’ordre psychologique, morales, affectif pernicieux et qui sont différentes des souffrances physiques qui sont visibles », alerte la fondatrice de l’association d’appui psycho social aux femmes et enfants victimes des violences basées sur le genre (Vbg).

Cette association va, d’après Djaïba Yekorbegue accompagner les victimes des violences psychologiques, morales, affectives, les cancéraux, les personnes déplacées mais aussi, les travailleurs des secteurs formel et informel.
« L’association va lutter contre la maltraitance, le travail des enfants, l’exploitation sexuelle, les violences en milieux scolaires, les pratiques culturelles néfastes à l’égard des jeunes filles, les femmes et les jeunes garçons et promouvoir l’enregistrement des naissances, la vaccination et les consultations prénatales », ajoute-t-elle. L’association entend par ailleurs militer pour l’édification des textes juridiques régissant les droits des femmes et des enfants et contribuer à la prise de conscience des jeunes face aux dangers que représentent l‘immigration et l’exode rurale. Elle entend organiser « des séances de formation, de campagne de sensibilisation de proximité et de mobilisation communautaires sur les différentes formes de violences et la protection des droits de l’enfant et des femmes ; des séminaires de plaidoyers et d’équités genre et des voyages d’études et d’échanges ».
Dans le souci d’attendre les objectifs fixés, l’association qui a été autorisée à fonctionner le 8 août dernier appelle à la contribution des bonnes volontés, des organisations gouvernementales et non gouvernementales.