Edito

Revue de la presse de la semaine du 22 au 29 mai 2017

Revue de la presse de la semaine du 22 au 29 mai 2017 1

Revue de la presse de la semaine du 22 au 29 mai 2017

« L’aveu d’échec » titre à sa Une Le Pays. « Les tracteurs ne vont plus labourer à 10000FCFA l’hectare, l’engrain ne sera plus subventionné, les agents d’encadrement menacent de ne plus assister les paysans dans les champs. Pendant ce temps, l’Etat cherche à fourguer les milliers de tracteurs aux groupements de producteurs ruraux.

Tel est le tableau de l’échec du mandat consacré à l’agriculture », constate Le Pays. « Les agents de l’ex-ONDR commencent à être payés » renchérit Le Progrès N°4600. « Des agents de l’ex-Office national du développement rural (juridiquement, l’ONDR n’existe plus parce qu’il est fusionné avec le PNSA et la SODELAC en Agence national pour l’appui au développement rural, ANADER) perçoivent depuis le lundi 22 mai 2017 entre six et huit mois d’arriérés de salaires sur les douze mois, pour les uns, quatorze mois, pour les autres. Une action qui pourrait éviter que la campagne agricole 2017-2018 lancée le samedi 20 mai 2017 par le ministre de la Production, de l’irrigation et des Equipements Agricoles, M. Assaid Gamar Sileck à Darda » rapporte Le Progrès.

« Le cliché de la terreur » alerte N’Djamena Bi-Hebdo. « Face à la recrudescence des cas des tueries et détentions arbitraires que subissent les Tchadiens, le ministre de la Sécurité Publique et son collègue de la Justice ont accentué le cynisme devant l’Assemblée nationale » analyse N’Djamena Bi-Hebdo. « Le ras le bol » ajoute Le Pays. «La séance de questions orales avec débat du mardi 16 mai dernier aux ministres de la justice et de la sécurité publique a servi d’exutoire aux élus du peuple toutes tendances confondues » écrit l’hebdomadaire.

« Deby préfère le désordre» c’est le titre de l’éditorial de N’Djamena Bi-Hebdo. « Nous avons écrit dans la précédente édition que les réformes en vue de juguler la crise économique ont bel et bien vécu, au regard de la gestion des affaires publiques qui sont aux antipodes des engagements du gouvernement. En fait, celui-ci nous donne aujourd’hui l’impression que la seule chose qu’il recherchait et qu’il a obtenue, c’est la réduction des indemnités des travailleurs. En cinq mois d’application du décret 687, le gouvernement n’a engrangé qu’un bénéfice de 15 milliards sur les coupes, soit 3 milliards par mois. Ce qui est tout à fait ridicule pour une masse salariale de 35 milliards, alors que les recettes mensuelles ne dépassent pas 22 milliards. Autant dire que ce sont des mesures sans effets qui ont provoqué une crise sociale sans précédent dont les écoles, dans la plupart des régions du pays payent encore un lourd tribut » constate le confrère. Pour éditorialiste d’Al-akhbar, « La crise économique a provoqué un grand changement dans la mentalité des travailleurs. La longue crise sociale qui a servi les mesures impopulaires a affermi les liens entre les victimes de l’inconséquence des dirigeants. Ce qui a pour conséquence d’obliger le gouvernement à se cabrer pour se donner du répit. Comment sortir le pays de cet engrenage mortel qui nous broiera tous si rien n’est fait pour restaurer la confiance entre l’Etat et les partenaires sociaux et entre les dirigeants et le petit peuple ? Le chef de l’Etat est le seul de qui tout le pays attend un geste fort. Pour redonner confiance au pays, il doit alors sortir de son silence que d’aucuns autour de lui considèrent comme une approbation et un quitus » estime Al-akhbar.

« Macron, une génération d’espoir» déclare Saleh Kebzabo dans une interview accordée à Le Pays. «Après avoir déploré l’incapacité des opposants tchadiens à faire bloc, le chef de file de l’opposition Saleh Kebzabo accuse la communauté internationale de soutenir Deby et espère un changement de la politique française avec l’arrivée d’Emmanuel Macron afin de sauver le peuple tchadien de toutes les souffrances» remarque Le Pays. « Il n’y a pas de démocratie sans alternance » affirme Al-akhbar. «La brillante élection d’Emmanuel Macron le 07 mai 2017 est la preuve que le renouvellement, par les urnes, des dirigeants politiques est un apport d’oxygène à la démocratie» note Al-akhbar.

«Une bouffée d’oxygène par ces temps de crise» informe N’Djamena Bi-Hebdo. « La famille des stations radio s’agrandit. L’ouverture officielle, le jeudi 18 mai 2017 de la radio Oxygène qui émet en modulation de fréquence (Fm 96.3 Mhz) à N’Djamena. Elle est située dans le 7e arrondissement. Oxygène couvre toute la capitale et les zones voisines. Son Directeur général Djékombé François justifie le nom Oxygène donné à sa radio par son avènement dans une situation socioéconomique morose du pays » indique N’Djamena Bi-Hebdo. « Une nouvelle radio commerciale pour promouvoir l’économie : Oxygène FM est lancée » explique Le Progrès N°4598. « C’est en présence de nombreux journalistes des organisations professionnelles des médias que le rapporteur général du Haut conseil de la communication (HCC), Laoro Gondjé a lancé officiellement ce jeudi 18 mai 2017 au quartier Kemnda, une nouvelle radio commerciale dénommée Oxygène » conclut le Progrès N°4598.

 

Doumtardome L et M. Koularambaye