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Les Osc, les partis politiques soutiennent la communauté de Sant ’Egidio

Les Osc, les partis politiques soutiennent la communauté de Sant ’Egidio 1

Par un communiqué de presse conjoint diffusé le 5 février 2022, les organisations de la société civile (Osc), des partis politiques et de la diaspora expriment leurs satisfactions de la tenue à Rome du 20 au 22 janvier 2022 du colloque des forces politico-militaires organisé par la communauté de Sant’ Egidio.

Saluant les exigences d’évaluation exprimées par les politico-militaires lors des différentes rencontres tenues en octobre 2021, des échanges autour des termes de références et des participants au pré-dialogue, de la définition claire et consensuelle des critères de choix des facilitateurs et des mediateurs, les signataires du communiqué ont souligné le rôle joué par la communauté de Sant ’Egidio organisateur du colloque des forces politico-militaires pour que cette rencontre de Rome se fasse dans les délais aussi court. « Cela démontre la capacité de cette organisation à jouer un rôle majeur dans le processus de paix au Tchad et met à nue les faibles capacités du comité technique spéciale à faire avancer ce processus. Nous souhaitons encourager la communauté de Sant’Egidio à continuer à rester engagée dans la facilitation du dialogue entre les acteurs » notifie le communiqué.

À la demande formulée par les forces politico-militaires pour des consultations sur l’actuel processus de dialogue et de transition avant la tenue du pré-dialogue, les organisations signataires ont répondu favorablement, « car une telle rencontre est susceptible de renforcer le caractère inclusif du dialogue à venir et de permettre d’aboutir à des accords de paix crédibles sous la supervision des facilitateurs internationaux et l’implication de la société civile tchadienne » informent-ils

Ceux-ci ont rappelé une fois de plus qu’un processus de dialogue ne saurait être conduit de manière unilatérale, sans les gages de sincérité et de bonne foi autour des principes clés de la révision de la charte de transition, de la non-éligibilité des autorités de transition, d’une définition consensuelle préalable du mandat et de l’ordre du jour du dialogue national, de garantie de la juste représentation des forces vives de la nation et cela avec une facilitation internationale.