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Le plan de développement de filière bétail-viande soumis à l’appréciation de l’Etat tchadien

Le plan de développement de filière bétail-viande soumis à l'appréciation de l’Etat tchadien 1

Le ministre de l’économie, de la planification du développement et de la coopération internationale Issa Doubragne a présidé ce lundi l’atelier de restitution de l’étude de faisabilité phase 2 et du plan de développement de la filière bétail-viande au Tchad.

Après deux ans de travaux, le cabinet Apex Agri soumet à l’appréciation du comité ad hoc interministériels le plan de développement de la filière bétail-viande au Tchad par la mise en œuvre des Zones Industrielles Spécialisées (Zis). Estimé à 550.milliards de francs Cfa, ce projet du groupe Arise-Sez vise entre autres à développer des opportunités de valeur ajoutée à partir de l’importante offre de bétail au Tchad, contribuer au développement de l’économie rurale du pays et convaincre des investisseurs en vue de développer des activités industrielles multi sectorielles. « Avec les résultats des études, nous avons bon espoir que la filière bétail-viande va pourvoir maintenant exprimer son plein potentiel à travers le partenariat public-privé entre l’Etat et le groupe Arise qui sera conclu (..). Le futur partenariat (…) va contribuer à accélérer le développement économique et social du Tchad », précise Directeur général pays du groupe Arise-Tchad Jacky Rivière qui informe que la Société Laham-Tchad va naitre de la signature de ce partenariat. Le groupe Arise entend développer d’autres filières agro industrielles autour des grandes cultures telles que l’arachide, le sésame et les karités et promet l’amélioration des infrastructures connexes au projet.

Le ministre de l’élevage et des productions animales Dr Abderahim Awat Atteib entend voir que le projet couvre les maillons de la filière bétail-viande à savoir « le développement durable des productions, la mise en place des unités industrielles d’aliments pour bétail, l’appui pour le contrôle et l’éradication de certaines maladies animales, l’installation des unités de fabrication des vaccins et médicaments vétérinaires, la construction des unités de transformation des produits et sous-produits de élevage, la commercialisation des produits et sous-produits ainsi que la création des zones de quarantaine avec toutes les installations requises ».

Il va générer au moins 45.000 emplois directs et indirects. « Ce projet très important va structurer la filière bétail-viande. Nous espérons que la première phase commerce immédiatement après l’examen et validation et verra dans notre pays de manière tout à fait concrète la structuration autour de la filière bétail-viande d’autres activités économiques d’importances. Je pense aux infrastructures routières, aéroportées ferroviaires et énergiques. Je pense aussi au développement de compétence et de l’employabilité », ajoute le ministre de l’économie, de la planification du développement Issa Doubragne.

Stanyslas Asnan