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Le FONAC maintient la ville morte

Le FONAC  maintient la ville morte 1

Le FONAC  maintient la ville morte

Les membres du Front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (FONAC) ont animé une conférence de presse le 21 novembre 2016 au domicile du coordonnateur national du Fonac, Saleh Kebzabo à Moursal dans le 6ème arrondissement municipal de N’Djamena.

Cette communication vise à informer l’opinion nationale de la tenue de la ville morte sur toute l’étendue du territoire national. Cette activité d’envergure nationale est prévue mardi 22 novembre 2016 de 06h à 16h.

Pour Saleh Kebzabo, après avoir évoqué l’échec du meeting du 17 novembre 2016 et dressé le bilan, il  informe que 5 militants libérés sur 16 arrêtés.  « L’heure est arrivée de passer à la deuxième action celle de la ville morte. Par conséquent, la sensibilisation est faite sur le Tchad profond pour la réussite de cette manifestation », affirme-t-il. Il annonce que son organisation compte organiser une deuxième activité de désobéissance civique qui consiste à se soulever contre la mauvaise gestion des affaires du pays.

Selon lui, la ville morte est un « moyen pacifique et citoyen qui peut être utilisé pour revendiquer ses droits. Cette action permet au FONAC de soutenir la population qui vit une mauvaise gouvernance. Tous les moyens dont nous disposons, ont été mobilisés pour réussir cette journée. Nos actions sont pacifiques et citoyennes», précise-t-il. Ce mouvement est autorisé par la loi 19 des chartes des partis politiques au Tchad qui autorise l’organisation des activités des partis politiques par des réunions, des conférences et des actions de désobéissance civique.

Le Fonac dénonce le paiement de salaire que le gouvernement opère en ce moment pour déstabiliser les actions du front.

Mbairam Koularambaye