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La fête de tabaski : trop des spéculations sur les prix des moutons

La fête de tabaski : trop des spéculations sur les prix des moutons 1

Les fidèles musulmans se préparent activement pour célébrer la fête de tabaski connue sur le nom de ‘’la fête de mouton’’ demain 31 juillet 2020, dans les différents marchés de bétail de la capitale, les prix des moutons sont en hausse, les fidèles se bousculent ce jeudi 30 juillet pour avoir un bélier pour fêter conformément à la recommandation de Dieu qui demande de faire un sacrifice selon la capacité de chaque fidèle.
Difficile de trouver un passage, il faut attendre quelques minutes pour que les moutons groupés cèdent la route, les gros véhicules et les minus-bus qui transportent les moutons en provenance de bokoro 314 km, de ngoura 200 km et bisney 167 km, ces localités toutes situées dans la province de hadjer lamis, qui approvisionnent la capitale. A 8h 34 minutes les commerçants se grouillent pour décharger les moutons, la grande partie du marché est rempli par les eaux de pluie ce qui soustrait une bonne partie des commerçants à occuper la grande voie qui jouxte ledit marché. Les engins à deux roues, les acheteurs en véhicule garé çà et là tout le long de la voie rendant difficile le passage. Pour Abakar Tom, commerçant venu de Ngoura, « nous avons loué un véhicule avec mes frères pour transporter nos moutons jusqu’à ici, les clients qui viennent pensent que nous sommes chers, pourtant nous louons le véhicule sans compter les formalités que nous donnons en route », explique-t-il. « Le bélier de race arabe est à 40.000f cfa, celui de la race mbororo à 70.000 voire 80.000 fcfa, on vend aussi certains à 30.000fcfa avec un rabais, tout ça c’est parce que nous dépensons trop avant de faire notre entrée dans la capitale, sans compter ce que la mairie prend avec nous comme droit de place », clarifie-t-il. Selon les clients rencontrés, les moutons sont chers derrière cette cherté, il faut noter que la saison de pluie les éleveurs des bétails qui sont alentours de la capitale, partent très loin, « j’ai fait un tour pour demander le prix mais ils sont tous pareil, les commerçants s’entendent souvent en fixant un prix donc tu fais mais c’est le même prix », nous confie Aboubakar qui peine à trouver un mouton pour aller fêter avec sa famille. D’indiquer, « c’est la période de pandémie, tout est aux arrêts mais c’est la fête si je ne trouve pas un mouton aujourd’hui la fête sera morose demain avec mes enfants », complète-t-il.
Malgré la cherté des moutons, les fidèles musulmans ceux qui ont de moyen, finissent par acheter le bélier. Rappelons que la fête de tabaski, est l’une des grandes fêtes des musulmans, son histoire est liée à au temps du prophète Ibrahim ou Abraham, qui n’avait qu’un garçon et Allah lui recommande de sacrifier son fils, au moment que Ibrahim voulait accomplir l’acte c’est-à-dire sacrifier son fils, Dieu a envoyé un beau bélier. Depuis lors, les musulmans se souviennent de cet acte chaque année pour célébrer la fête.

Makine Djama