Politique

L’Ujn plaide pour les Brasseries du Tchad

L’Ujn plaide pour les Brasseries du Tchad 1

Dans un communiqué signé de son président national, Louweadoum N’gardomty Blanchard, l’Union des jeunes nationalistes (Ujn) plaide le sort des 25. 000 employés des Brasseries du Tchad au près du maréchal du Tchad Idriss Deby Itno et sollicite son intervention sur les turbulences que traverse les Bdt et son personnel depuis janvier 2020.

Depuis 1er janvier 2020, c’est la décadence entre les Brasseries du Tchad et son personnel. Pour juguler ses crises financières, les brasseries du Tchad licence par vagues son personnel jusqu’à la fermeture de l’usine de Moundou. Face à cette situation, l’Union des jeunes nationalistes en appelle à l’intervention du maréchal du Tchad Idriss Deby Itno pour mettre fin à cette crise. Pour l’Ujn, si rien n’est fait pour adoucir la tension, cela risquerait de compromettre les ambitions dans le cadre de lutte contre la pauvreté et le chômage en milieux jeune du maréchal. Selon  l’organisation, cette situation résulte de la non-exécution par l’Etat de ses engagements issus du Protocol traditionnel signé en avril 2019, en vertu duquel, les Bdt ont libéré en novembre 2019, après avis de leur avocat une somme de 5,7 milliards de francs Cfa, en croyant à tort que l’Etat assumerait sa part d’obligation. Les charges étant devenus très accrues avec la loi de finance 2020, les Bdt n’avaient pas de choix que d’augmenter les prix des produits, causant un effondrement des ventes avec une perte abyssale suite aux grèves des grossistes, déplore-t-elle. « Conséquence, plus de 2 385 000 000 francs Cfa perdus par les Bdt aux quatre premier mois, avec un recul de 44% par rapport aux volumes selon les sources plausibles », relève la note. D’après la même fiche, malgré le contexte économique encore plus dégradé, le service de recouvrement de l’Etat touche sensiblement le même montant de l’impôt que celui de l’année 2019.
Selon l’Ujn, si les dirigeants de la Bdt ont mis sous cloche l’usine de Moundou, c’est par ce que les instructions du chef de l’Etat en novembre 2019, demandant le respect des engagements du Protocol traditionnel ne sont exécutés. Depuis lors, l’usine est loin de son seuil.

Un déficit de cinq à six milliards qui serait constaté en fin d’exercice ayant contraint les actionnaires à cesser de faire fonctionner les deux usines. « Nous voulons mettre à votre connaissance que les brasseries du Tchad représentent 400 employés directes et plus de 25 000 employés indirects. Premier dignitaire maréchal, nous venons par cette occasion demander votre indulgence d’intervenir promptement pour sauver les emplois de vos compatriotes », plaide L’Ujn. « Devant cette situation énigmatique, nous venons nous confier à vous premier dignitaire maréchal afin d’interpeller vos institutions compétentes à intervenir en faveur des brasseries du Tchad car des milliers des tchadiens qui vivent des retombés des Bdt est mise en péril », poursuit l’Ujn.

Miguerta Djiraingué