Culture

Les Gounou plaident pour le vivre- ensemble

Les Gounou plaident pour le vivre- ensemble 1

Lors de son assemblée générale ordinaire tenue ce mardi 28 décembre 2021 à Ngali Kordo, dans le Mayo Kebbi Ouest, l’association des gounois pour la solidarité et le développement (OGSD), a plaidé pour une réelle cohabitation pacifique et le vivre ensemble.

La communauté gounou est partagée entre les deux Mayo Kebbi. Pour garder leur lien de fraternité, les jeunes ont mis sur pied l’association des gounois pour la solidarité et le développement. Après avoir rappelé le processus ayant conduit à la mise sur pied de ce cadre, le président du bureau exécutif national de ladite association, Dr Wikadi Jacob a fait un bilan à mi parcours de l’association. Il note que la covid19 au deuxième trimestre de l’année 2020 a impacté négativement les activités de son organisation. Selon lui,  c’est l’occasion pour les enfants Gounou de se dire la vérité pour consolider davantage leurs liens.

Au cours d’une conférence sur la cohabitation pacifique et le vivre ensemble, Fapé Samdamg a rappelé que la paix est menacé par les limites de la gestion de conflit. « La persistance des conflits intercommunautaire est dû aux méthodes de la résolution des différents problèmes tel que le manque de dialogue,  la lenteur dans le traitement de différentsconflits, le non respect des engagements par les acteurs,la mauvaise identification, la mauvaise gestion de source de conflit, la non application des textes réglementaires à différents niveaux et mauvais arbitrage des personnes ressources ».
La résolution de conflit passe par le dialogue, la sensibilisation, l’arbitrage, le brassage sociaux culturels, les échanges d’expériences, les médias, la justice conseille-t-il

En outre, « le bon vivre ensemble est menacé par l’augmentation de la population, rétrécissement de l’espace agricoles et animal, méconnaissance   et l’occupation de couloir de transhumance. L’analyse du conflit est la seule voie de résolution de conflit intercommunautaire. On ne peut pas parler du développement sans le vivre ensemble », a-t-il conclu.