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« The March on Washington », quel héritage aujourd’hui ?

« The March on Washington », quel héritage aujourd’hui ? 1

L’Ambassade des Etats-Unis au Tchad dans le cadre de la célébration du mois de l’histoire Africains-Américains a projeté un film documentaire, suivie d’une discussion à la bibliothèque nationale de N’djamena, ce mardi 25 février 2020.

28 août 1963, 200 000 personnes se sont réunies à Washington afin de marcher pour le droit civique. Marche à laquelle, Martin Luther King prononce pour la premier fois son discours ‘’I have a dream’’. « Les Etats-Unis sont un modèle de démocratie mondiale, construite sur la base d’une histoire d’un peuple résolument engagé sur la voie de la non-violence, de la considération de l’autre et de l’amour du prochain », explique le documentaire.

« Chaque février les Etats-Unis célèbre le mois de l’histoire Africains-Américains, c’est ainsi que l’ambassade des Etats-Unis au Tchad et le ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat ont organisé un projection d’un film documentaire sur la marche de Washington du 28 août 1963. Ce long métrage permettra de comprendre l’histoire des noirs américains », explique David Gilmour, chargé d’affaires intérimaire à l’ambassade des Etats-Unis du Tchad. Le coordinateur de la maison du patrimoine nationale, Dr Arnaud Djigamadji, représentant la ministre de la culture, salut cette coopération culturelle et souhaite qu’elle se pérennise.

Plusieurs points étaient au cœur des échanges. Le rôle de la femme dans la lutte pour le droit civique comme c’est le cas de Rosa Parks qui a refusé de céder sa place à un blanc dans le bus. Les rôles que doivent jouer les religions dans la lutte contre la haine,  la non-violence et la consolidation de la démocratie, comme c’est le cas des églises sous l’égide de Martin Luther King. La présentatrice Yousra Diaye, ancienne participante au programme Mandela Washington Fellowship, a clairement signifie que « ce film nous laisse un héritage, celui de la non-violence et de la lutte contre la haine pour construire un Etat de droit », précise-t-elle. Comme aux Etats-Unis, les religions doivent participer à la consolidation de la démocratie au Tchad. « La cohabitation pour la semaine nationale de la prière est un exemple de vivre ensemble au Tchad, sauf que certaines personnes considèrent que leurs religions soit supérieure à d’autres religions », déplore-t-elle.

Bienvenu Daldigué