Suite à l’homicide présumé d’une femme par son époux gendarme , à Ndjamena , le Ministère de la Femme et de la Petite Enfance a exprimé, dans un communiqué, sa « profonde tristesse ». L’institution, qui dénonce une « grave atteinte aux droits humains », appelle à « une enquête rigoureuse » et à « des sanctions sévères » pour endiguer la violence intrafamiliale persistante dans le pays.
Le ministère qualifie les faits de « grave atteinte aux droits humains » et souligne l’urgence de renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. L’institution rappelle que ce drame illustre malheureusement la fréquence alarmante des violences conjugales et intrafamiliales au Tchad, un fléau social qui nécessite une mobilisation collective. « Aucune raison, aucune circonstance ne saurait justifier un tel passage à l’acte », précise le communiqué, qui dénonce l’inacceptabilité qu’un agent censé protéger la population se rende coupable d’un tel crime au sein de son propre foyer.
Le Ministère de la Femme et de la Petite Enfance exhorte par ailleurs les autorités judiciaires à faire preuve de la plus grande rigueur dans le traitement de cette affaire. L’institution estime qu’une réponse judiciaire exemplaire est essentielle pour prévenir de nouveaux actes de violence.
Enfin, le ministère insiste sur l’importance du rôle des familles et des communautés dans la prévention de ces violences et encourage vivement les victimes et les témoins d’abus à briser le silence et à se tourner vers les cellules d’écoute et d’assistance disponibles dans le pays.


