Sarh, 5 novembre 2025, le constat est alarmant ce matin dans la capitale du Moyen-Chari. La rareté du carburant, notamment de l’essence, paralyse peu à peu la circulation dans la ville. De nombreux usagers d’engins à deux roues, principaux moyens de déplacement à Sarh, expriment leur désarroi face à la flambée soudaine des prix.
Dans plusieurs points de vente, l’on constate l’inexistence des bouteilles et les stations pratiquement vides. Interroger, un consommateur lambda exprime le désarroi général. « Nous ne comprenons rien à cette situation. Hier encore, le litre se vendait à 850 francs, aujourd’hui c’est monté à 1100 francs ! »
Les grossistes rencontrés confirment également l’augmentation des prix, sans pouvoir en expliquer les causes. « Nous achetions le litre à 700 francs, mais nos fournisseurs nous le cèdent maintenant à 1000 francs. Nous sommes obligés de revendre plus cher pour ne pas perdre », explique un vendeur rencontré au grand marché de Sarh.
Dans les quartiers périphériques, la situation est encore plus critique : le litre d’essence qui se vendait à 950 francs, se vend actuellement à 1200 francs, selon la disponibilité. Face à cette flambée, plusieurs citoyens préfèrent garer leurs engins, en attendant une éventuelle régularisation de la situation.
Cette pénurie soudaine soulève des interrogations sur la gestion de la distribution du carburant dans la Province du Moyen Chari. Les populations appellent les autorités à intervenir rapidement pour éviter un blocage total de la mobilité dans la ville.



