Par un café de presse organisé ce 22 juillet 2025, le consortium, ministère de la communication, l’union des journalistes Tchadiens, la maison de la presse du Tchad et l’Unicef ont échangé avec les journalistes points focaux de l’Unicef sur le thème : « Les enfants en conflit avec la loi : données, prévention et réponse ».
Sensibiliser les médias à la situation des enfants en conflit avec la loi au Tchad, en mettant en lumière les données actuelles, les enjeux spécifiques et les défis rencontrés ; Promouvoir une couverture médiatique responsable et humanisante qui respecte les droits des enfants et évite la stigmatisation ; Renforcer le rôle des médias comme acteurs clés dans la prévention des conflits avec la loi chez les enfants et dans la promotion des réponses adaptées ; Partager des bonnes pratiques et outils médiatiques pour améliorer la qualité et la fréquence des reportages sur ce sujet et Encourager la collaboration entre acteurs institutionnels, Ong et médias pour un traitement plus cohérent et efficace de la problématique sont les objectifs de ce café de presse.
Selon la représentante de la maison de la presse du Tchad, Neloumta Mélodie, les enfants en conflit avec la loi existe au Tchad et la presse peut contribuer à l’atteinte de cet objectif à travers son rôle d’éducation et de promotion de droit des enfants.
Les panelistes que sont le chef de section protection de l’Unicef, Yacinthe Sigui et Me Ndjerandi Laguerre Dionro, bâtonnier au Barreau du Tchad, ont mis à peigne fin les points relatifs à ce thème.
Ils sont 329 enfants selon le dernier donné à être en détention au Tchad dont 106 à la maison d’arrêt de Klessoum, souligne le chef de section protection de l’Unicef, Yacinthe Sigui. Il poursuit que, la mission de l’Unicef est de voir les enfants évoluer dans un environnement favorable et sécurisé et non dans les prisons.
Un enfant en conflit avec la loi est défini comme un mineur poursuivi pour avoir enfreint une disposition de la loi, définit le bâtonnier Me Ndjerandi Laguerre Dionro.
Me Laguerre informe que, le barreau apporte une assistance juridique et judiciaire aux enfants détenues et plus précisément ceux issus des familles vulnérables dans le cadre de la convention signée avec l’Unicef. « Du 11 au 25 novembre 2024, une audience foraine s’est tenue avec la chambre pour enfants et plus de 150 enfants vulnérables ont été jugé. 85 enfants sont placés au centre de réinsertion de koundoul, 50 ont retrouvé leurs parents », souligne -t-il. Il ajoute que, dans le cadre de cette convention, un poule d’avocat est mis sur pied par le barreau et 324 visites ont été effectués dans les commissariats de la ville de N’Djamena pour assister les enfants juridiquement et judiciairement.
Me Ndjerandi Laguerre Dionro, interpelle les journalistes à s’impliquer dans le processus de réinsertion des enfants en conflit avec la loi.
Lobey Bab sidick
