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Les GBU s’engagent à être la voix prophétique des pays en crises

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Les GBU s’engagent à être la voix prophétique des pays en crises

La 4ème conférence panafricaine des Groupes Bibliques Universitaires d’Afrique francophone  s’est achevée le samedi 27 août 2016 au Palais du 15 Janvier. C’est le ministre de la Fonction Publique, de l’Emploi et du Dialogue Social, Abdelkérim Seid Bauche, représentant le Premier ministre qui a présidé la cérémonie de clôture.

Durant 7 jours, les participants venus de 18 pays (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, RCA, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal et Togo) se sont appesantis sur le thème  « GBU-Développement en Afrique : réalités et défis d’une présence cinquantenaire dans les Universités francophones ». Le président du Comité d’Organisation, Me Gadnodji Prosper exhorte tous les participants à la vigilance quant à la manière de mener leur vie dans leur campus et leurs milieux professionnels respectifs après avoir été témoins des défis multiples auxquels les GBU font face ici en Afrique.

Selon le Secrétaire Régional des GBUAF, le Rév. Pasteur Ahoga Cossi Augustin, les GBU ou l’UJC au Tchad contribue à la formation de jeunes chrétiens qui se retrouvent à l’église. « Partout au monde où les GBU se développement, l’église reste un appui fondamental », ajoute-t-il.

Le Pasteur Abel Ngarsouledé, a pour sa part déclaré qu’il y a deux rôles pour les GBU : annoncer le ministère de Dieu et contribuer à la connaissance scientifique par Dieu. Par contre, le Parrain de ladite conférence, l’Honorable Djéguinadé Laoumbo Malachie a mentionné que cette rencontre donne une vision nouvelle aux participants.

Dans la déclaration de N’Djamena, les participants ont interpellé l’Eglise africaine de l’espace francophone à jouer pleinement son rôle de sel et lumière, à faire entendre sa voix prophétique dans les différentes crises qui secouent le continent ;  partager les souffrances qu’éprouvent les Maliens, Nigériens, Burkinabè, Camerounais et Tchadiens du fait de l’intolérance religieuse.

Le ministre de la Fonction Publique, de l’Emploi et du Dialogue Social, Abdelkérim Seid Bauche indique que le Tchad partage avec tous les pays représentés à cette conférence, les défis de l’émergence, laquelle ne peut être possible qu’avec la contribution de la jeunesse qui constitue le levier essentiel de nos politiques de développement.

Malachie D. Mbaïraga