Politique

Le FONAC dévoile la liste de ses membres

Le FONAC dévoile la liste de ses membres 1

Le FONAC dévoile la liste de ses membres

Deux jours après l’assemblée générale du groupe de six opposants contestant la réélection de Idriss Déby Itno et la mise en place du Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (Fonac),  cette plateforme met en place son équipe le 28 juillet 2016.  C’est un bureau composé de six membres.  Saleh Kebzabo prend la tête de la coordination assisté de deux adjoints. Il s’agit notamment  de Joseph Djimramadji Dadnaji et Mahamat Ahmat Al-Habo.  

Brice Mbaimon Guedmbaye  occupe le poste du Rapporteur. Gali Ngoté Gatta et Laoukein Kourayo Mbaiheurem sont respectivement 1er et 2ème  rapporteur adjoint.

Déjà, le FONAC  a prévu  un meeting de sensibilisation le 8 août 2016 à la place Festafrica de N’Djamena. Il menace d’organiser une marche pacifique le 7 août 2016 à N’Djamena puis la ville morte le 8 août 2016, jour de l’investiture de Idriss Déby Itno sur l’ensemble du territoire.

La CPDC ne reconnait pas le FONAC                           

Or, à la veille de la proclamation de la liste des membres du Fonac, la Coordination des Partis Politiques pour la Défense de la Constitution (CPDC), informe dans un communiqué de presse qu’en tant qu’entité, elle n’a pas été associée ni conviée à aucune consultation par ou avec les candidats, fondateurs du Front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (FONAC), déclare Salibou Garba, porte-parole de la Cpdc. A ce titre,  elle ne saurait donc se sentir liée par les engagements qu’auraient pris certains de ses membres, précise le porte-parole adjoint.

Elle rappelle que son règlement intérieur, en son article 3 alinéa c, stipule que « un membre de la CPDC ne peut appartenir à aucun autre regroupement ou coalition de partis politiques ». Pour la recomposition du paysage politique national, ce même règlement intérieur indique en son article 29 que : « l’initiative de la dissolution de la CPDC appartient à la plénière. Elle est acquise à la majorité des deux tiers (2/3) ».

Considérant la dangereuse impasse politique actuelle, doublée d’une crise économique, financière et sociale sans précédent, la CPDC entend continuer à mener la lutte qu’elle a engagée depuis plus une décennie pour asseoir les bases de la bonne gouvernance au Tchad et obtenir des élections réellement transparentes afin que le peuple soit effectivement souverain,  affirme Salibou Garba, porte-parole adjoint de la Cpdc. Pour ce faire, la Cpdc envisage dans les tous prochains jours, de s’exprimer plus largement sur la crise multidimensionnelle dans laquelle s’enclise le pays.