Politique

Kassiré Coumakoye répond à Saleh Kebzabo.

Kassiré Coumakoye répond à Saleh Kebzabo. 1

Par un point de presse long de près d’une heure, le Dr NOurredine Delwa Kassiré Koumakoye, ministre d’Etat est revenu largement sur les allégations du président de l’Undr Saleh kebzabo qui fait l’objet de tirs groupés ces derniers temps.

Saleh Kebzabo, « n’est plus le chef de file de l’opposition tchadienne au Tchad », C’est par ces mots que le ministre d’Etat, a introduit son point de presse. « La vérité est claire c’est la logique démocratique qui justifie la perte de son statut de chef de file de l’opposition démocratique au Tchad. Aujourd’hui il a moins de députés à l’assemblée nationale comparativement a l’Urd. Il ne peut plus jouir de ce statut. Parce que ce que gagne un chef de file de l’opposition est plus qu’un ministre. Ses ennemis sont dans l’opposition avec lui et non dans le gouvernement ou a la justice. Mathématiquement l’Undr compte 7 députés contrairement à l’Urd qui en compte huit. Nous au Mps cela ne nous regarde pas. Nous n’avons pas un intérêt à lutter contre kebzabo. Il n’a pas été honnête. J’ai été déçu par mon frère Saleh Kebzabo », rappelle le ministre.
« L’Urd qui a huit, est plus représentatif à l’assemblée et c’est à lui que revient le droit de prendre la tête de l’opposition. Ce n’est pas le gouvernement. Personne n’est nommée à vie. Ce qui donne droit a Romadoumngar de l’Urd, qui passe en tête de liste. Il a été donc question de principe. Et c’est ce principe qui a été respecté », ajoute Kassiré
Dr Delwa Kassiré Koumakoye estime que Kebzabo a perdu sa lucidité intellectuelle. « Son malheur ne vient pas du gouvernement ni des magistrats. Personne ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. Personne ne peut être à vie dans une assemblée. Au lieu de trouver un bouc émissaire, le président de l’Undr doit s’en prendre aux autres de son propre camp. Notamment de ses membres qui ont quitté. Peut-être y aura d’autres départ », ajoute le ministre conseiller qui rappelle qu’en Afrique, les gens font de la politique pour manger. C’est la mangécratie. Nous ne voulons plus de confrontation de la population ici au Tchad fait-il savoir.

VK