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Le Tchad opte avec ses partenaires pour une stratégie efficace de gestion des refugiés d’ici 2020

Le Tchad opte avec ses partenaires pour une stratégie efficace de gestion des refugiés d’ici 2020 1

Le Haut commissariat des réfugiés en partenariat avec le ministère de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale a organisé ce lundi 18 mars 2019 un atelier de planification et de plan opérationnel pays (Cop 2020) pour les réfugiés au Tchad pour mieux gérer les réfugiés en 2020.
Le Tchad est l’un des pays qui accueille le plus de réfugiés. Pour un bon accueil et une bonne gestion réfugiés en 2020, le Tchad et ses partenaires humanitaires ont organisé cet atelier pour permettre aux participants d’échanger sur les droits de réfugiés en vue de l’adoption de la loi d’asile au Tchad. Selon le directeur général du ministère de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Mahamat Mbodou Abdoulayen le pays accueille sur son sole, plus de 460.000 réfugiés et demandeurs d’asile, ce qui est-il fait de lui, le premier pays d’accueil par rapport à sa densité. « Au-delà des solutions durables pour lesquelles le Tchad peut ardemment s’impliquer, nous devons également avoir à l’esprit que les différentes crises qui secouent les pays voisins nous obligent à avoir des stratégies prévisibles, coordonnées et harmonisées afin d’y apporter des réponses concrètes et faibles », annonce-t-il. Pour lui, le degré de vulnérabilité des populations, surtout celles en milieu rural s’explique par les facteurs climatiques et sécuritaires. « La réponse des réfugiés dans ces zones a des incidences sur leur quotidien », note-t-il.
Pour le représentant du HCR bureau du Tchad, Mbili Ambaoumba, « les problèmes que pose les réfugiés aujourd’hui ne relèvent pas exclusivement du domaine humanitaire. « Nous sommes dans une dynamique novatrice pour engager tous les acteurs de développement afin qu’ensemble nous trouvions de réponses adéquates aux défis que posent les déplacements forcés des populations. Les cibles ne seront plus exclusivement les réfugiés ou les populations déplacés internes, mais aussi les communautés hôtes dans les stratégies d’interventions », ajoute-t-il.
Des recommandations ont été formulées, notamment permettre aux réfugiés d’avoir l’accès à la terre et d’avoir la possibilité de mener des activités socioéconomiques.
Allahdemadji Ngarassim Nicolas