Politique

Nations-Unies : le Tchad demande un suris sur neuf recommandations

Le ministre tchadien de Garde des sceaux, Djimet Arabi a demandé un sursis sur les neuf recommandations des droits de l’homme dont la peine de mort et la restriction du droit de manifester. C’était au  conseil des Nations-Unies aux droits de l’homme.

Après avoir présenté l’examen périodique universel du Tchad qui a été validé par le conseil des Nations-Unies aux droits de l’homme, le ministre de la justice et des droits humains, Djimet Arabi a demandé un moratoire sur neuf recommandations des droits de l’homme dont la peine de mort et la restriction du droit de manifester.

S’agissant de la peine de mort, abolie pour les crimes de droit commun et maintenue pour les crimes relevant du terrorisme, le ministre de la justice a assuré l’engagement de son pays à observer un moratoire et a précisé en outre que le Tchad face à de nombreux défis liés au terrorisme et aux changements climatiques. « Des efforts économiques importants sont déployés pour lutter contre ces fléaux, avec l’aide de la communauté internationale et des partenaires régionaux, comme le G5 Sahel, ainsi que pour soutenir le Plan national de développement, qui est un véritable levier pour lutter contre la pauvreté », indique-t-il.

Le Garde des sceaux a estimé devant les différentes représentations au Nations-Unies que le droit de manifester n’est pas interdit mais il est plutôt limiter pour des raisons sécuritaire.

Sur les 204 recommandations reçues, le Tchad en a accepté 195, prenant note des 9 autres.

Stanyslas Asnan