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Déli Sainzoumi Nestor reçoit le prix littéraire ’’les enfants de Toumaï’’ 2018

Déli Sainzoumi Nestor reçoit le prix littéraire ’’les enfants de Toumaï’’ 2018 1

Déli Sainzoumi Nestor reçoit le prix littéraire ’’les enfants de Toumaï’’ 2018

Trois textes littéraires ont été primés à la clôture du festival ’’le souffle de l’harmattan’’ ce samedi 15 décembre 2018 à la maison de la culture Baba Moustapha.

 

Parmi les différents textes littéraires en compétition pour le ’’prix les enfants de Toumaï’’, quatre ont été primés. Il s’agit respectivement de ‘’Pour l’honneur de ma famille’’ de Déli Sainzoumi, ’’Zénabou, briseuse de mariage d’enfants’’ de Djimbaye Djétadom et ‘’’Le linge sale » de Oumar Abdelbanat. Par ailleurs, un prix spécial au nom de Mbaïbé Guentar Béba, un activisite disparu mystérieusement cette année, est accordé à Pado de Abdelkerim Seidna Saleh.

Le directeur artistique du festival, Mbernodji Sosthène invite les lauréats à davantage de travail. « Les jeunes qui viennent d’être primés, nous les invitons à continuer à tutoyer les cimes de l’excellence, car d’autre défis sont en chemin. Etre primé est certes une reconnaissance par les pairs, mais il faut maintenir le cap, aller plus loin pour être plus fort, plus grand », précise-t-il. Il annonce que les textes en compétition sont venus de N’Djaména, du Tchad profond mais aussi de la diaspora tchadienne. « Ce festival vient comme un tremplin donner la parole à ce pays à travers cette ville pour qu’elle parle de ses richesses et de ses hommes. N’Djaména, cette cité de repos selon la toponymie est le socle des rencontres, des traditions et des civilisations », note le directeur qui se réjouit de la participation et des échanges. « Ce festival reste indubitable une grande rencontre des lettres et arts au Tchad en ce sens que nous contribuons à sauvegarder la mémoire de notre peuple à travers le travail de l’écriture », ajoute-t-il.  

Le directeur du livre, des arts et du spectacle du Ministère du développement touristique, de la culture et de l’artisanat, Mbayo Vincent rappelle que la littérature tchadienne est vieille de cinquante ans et dispose d’un corpus considérable qui s’agrandi tant en nombre qu’en qualité.  « Elle participe à la prise de conscience des différences, à la connaissance mutuelle et à l’ouverture d’esprits et donc un tremplin de réussite et d’éveil de connaissance », poursuit-il. Il déplore la méconnaissance de cette littérature par un grand nombre de Tchadiens. « Il revient aux acteurs eux-mêmes, créateurs des œuvres de s’affirmer et d’intensifier leurs réelles motivations », lance-t-il.

Allahdemadji Ngarassim Nicolas