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Saleh Kebzabo s’indigne de la promulgation de la loi constitutionnelle

Saleh Kebzabo s’indigne de la promulgation de la loi constitutionnelle 1

Saleh Kebzabo s’indigne de la promulgation de la loi constitutionnelle

Le chef de l’opposition et président de l’Undr, Saleh Kebzabo s’est indigné de la signature aboutissant à l’adoption de la 4ème République à travers un communiqué de presse ce vendredi 4 Mai 2018.

Après la promulgation de loi constitutionnelle instituant la 4ème République, le président de l’Undr et par ailleurs le chef de l’opposition politique tchadienne s’est indigné de ce qu’il considère comme un coup d’état constitutionnel.

« Comme on le redoutait, le Président Idriss Déby Itno a donc définitivement et de façon solitaire franchi le Rubicon. La machine infernale lancée depuis le forum national de sinistre mémoire a poursuivi sa folle course ce matin avec la promulgation de la loi constitutionnelle instaurant une 4e République », lance-t-il. Selon le chef de file de l’opposition, cette promulgation est un coup d’état constitutionnel perpétré contre la démocratie et le peuple tchadien. « Toutes ces mesures visent à s’accaparer tous les pouvoirs désormais concentré entre les mains d’un seul homme », ajoute-t-il.

Pour lui, en rejetant la requête de l’opposition, le conseil constitutionnel a violé ses propres règles de fonctionnement. « Sommé par le pouvoir de s’exécuter, le conseil constitutionnel a rejeté en moins de vingt-quatre heure, la requête de l’opposition qui demandait le rejet de la constitution adoptée par l’assemblée au profit d’un référendum constitutionnel », ajoute-t-il. Pour lui, le président Déby a oublié son désastre électoral de 2016 et croit retrouver une légitimité. « L’apathie et la léthargie du peuple tchadien ne doivent pas être considérés comme une adhésion quelconque à sa politique, moins encore à sa personne », assure-t-il.

L’opposition doit tirer les leçons de tout et se pencher désormais les futures échéances électorales en exigeant la transparence. « Nous n’admettrons pas que des ordonnances réglementent toutou partie des modalités des élections locales, législatives à venir », martèle-t-il. Il appelle la communauté internationale à sortir de son silence qui pourrait être considéré comme de la complicité.

Deuhb Emmanuel