Le Président national du l’Union nationale pour le développement et le renouveau (Undr),Saleh Kebzabo a lancé le vendredi 19 décembre 2025 la 7e congrès ordinaire de son parti, à la Maison nationale de la femme.
Placé sur le thème : “l’Undr face aux défis de la démocratie”, ce 7e congrès de l’Union nationale pour le développement et le renouveau, parti d’opposition devenu allié du Mps depuis avril 2021, se tient du 19 au 21 décembre 2025.
Pour le président de l’Undr, Saleh Kebzabo, l’ouverture d’un congrès politique est une occasion pour les militants de venir eux aussi se présenter, partager et surtout offrir leur disponibilité militantes. Le leader de l’Undr appelle ses militants à la tolérance et à tirer des leçons. « La plus grande leçons à en tirer après quelques années c’est de se dire que dans un pays comme le notre il faut beaucoup de la tolérance pour faire en sorte que la démocratie avance mais elle ne peut pas avancer sans la tolérance. Nous devrons nous tolérer tous. Les uns, les autres », affirme Saleh Kebzabo.
Concernant la Transition, le président de l’Undr soutient qu’ici comme ailleurs personne n’a pensé un seul intense qu’en quelques jours la situation allait être maîtrisée et stabilisée comme nous l’a vivons actuellement. « Les militaires ont repris le contrôle total de la situation et créés “un Conseil militaire de transition” qui avait pour mission de gérer le pays en 24 mois et d’organiser les élections démocratiques, c’est ainsi qu’ils choisirent l’un de leurs et le plus jeune pour diriger la junte. Il s’agit de Mahamat Idriss Deby qui a dirigé la transition avec réussite et donc le pays lui avait étant confié ensuite par les élections présidentielles de mai 2025 », ajoute Saleh Kebzabo.
Toutefois, il déplore les résultats des élections législatives. Pour Saleh Kebzabo, il ne s’agit pas seulement d’organiser les élections juste pour les organisées mais il faudrait qu’elle soit dans les règles de l’art comme il est dit au lendemain du scrutin. « L’Ange a été plus que médiocre comme le cas des résultats des élections législatives. Au lieu de 8 députés siégeant à l’Assemblée nationale, nous aurions pu en avoir entre 18 et 20 », déplore-t-il. Mais malgré tout, il appelle ses militants de garder leur patience. « En espérant un changement au prochain échéance de l’ange, les militants devraient se battre pour obtenir la révision du code électoral actuel qui est en nette recule par rapport au précédant ».
Selon Saleh Kebzabo, en matière de conquête démocratiques tout recul est un échec. « De ce fait il est primordial de réintroduire la remise d’un exemplaire de procès verbal à tous les délégués et candidats car c’est le seul document qui fait croire en cas de situation. Deuxièmement dans un monde où l’information est instantanée il est aberrant d’attendre deux semaines pour proclamer le résultat d’une élection, plus qu’une aberration, c’est une honte, nous pouvons proclamer un résultat en 2 jours voire même 24h. Sur cette base nous continuerons l’avancée démocratique dans notre pays. En revoyant le code électoral y introduire au moins un point. Celui du Pv qui doit être donnée à chaque candidat, le résultat doit être proclamé en un temps record », réclame Saleh Kebzabo.
Febo Eleke Pélagie, stagiaire


