Politique

Le Forum des reformes des institutions de l’Etat est ouvert

Le Forum des reformes des institutions de l’Etat est ouvert 1

Le Forum des reformes des institutions de l’Etat est ouvert

Le président de la République Idriss Déby Itno, a procédé à l’ouverture du Forum inclusif des reformes institutionnelles, ce lundi 19 mars 2018, au Palais du 15 janvier.

Pendant neuf jours les 800 participants issus de toutes les composantes des forces vives de la nation (37 institutions et corporations) venus de tous les horizons se pencheront sur différentes thématiques. Il s’agit entre autres : de la forme de l’Etat, du réaménagement des grandes institutions de la République, du régime des parlementaires, de la reforme judiciaire, des reformes en vue de la consolidation de la paix, de l’unité nationale, de la stabilité, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance.

Pour le président du Haut comité chargé des reformes intentionnelles, le premier ministre Pahimi Padacket Albert, ce forme constitue le deuxième évènement important de l’ère démocratique, après la Conférence nationale souveraine de 1993. « C’est pourquoi, le Haut comité est convaincu qu’aucun acteur politique ne peut raisonnablement être absent de ce grand-messe de la nation, sans risque de manquer l’occasion historique d’apporter la voix de sa sensibilité dans un débat rarement revécu. S’il est une vérité qui traverse les temps, c’est que la mémoire de l’histoire retient toujours la présence mais rarement l’absence » se réjouit le Pm. Les grands absents dont Pahimi fait allusion sont les partis politiques de l’opposition démocratique dite radicale et les syndicats les plus représentatifs.

Ceux-ci ont boycotté le forum au motif que, participer à ces assises reviendrait à avaliser le programme politique de Déby, qualifié de mal élu.

Pour le président de la République, Idriss Déby Itno, le choix de ceux qui ont boycotté le Forum est à respecter. Mais, « il est temps d’ouvrir un vaste chantier de la modernisation de  nos institutions afin de renforcer la stabilité de notre pays et de consolider notre jeune démocratie », justifie-t-il. Selon Déby, qu’il s’agisse du modèle des institutions et de leur mandat, de l’appareil judiciaire, de l’organisation administrative, il ya lieu de faire un examen minutieux de la situation et de développer des nouvelles approches qui pourraient être plus pertinentes, plus efficaces et surtout mieux adaptées aux exigences de l’heure.

Guidjindandi Djono