La Secrétaire d’État au Pétrole, chargée des Mines et de la Géologie, Khadidja Hassana Abdoulaye , a procédé au lancement officiel des activités du cadastre minier au Tchad, ce 19 septembre 2025.
Selon Francis James, représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le lancement du cadastre minier au Tchad est une initiative clé pour moderniser et accroître la transparence dans la gouvernance du secteur extractif. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du nouveau Programme National de Développement, « Tchad Connexion 2030″, qui vise à relancer la croissance économique et à diversifier l’économie nationale. « Nous nous félicitons d’avoir contribué à cette initiative qui permettra de mieux mettre les ressources naturelles du Tchad au service du développement économique et social. Un cadastre minier digital n’est pas seulement un outil technique, c’est un gage de transparence, d’efficacité et de confiance. Il permet de promouvoir les potentialités minières du pays, de renforcer l’attractivité des investissements, d’améliorer la mobilisation des recettes publiques et de réduire les risques de conflits liés à l’exploitation des ressources », déclare-t-il.
Francis James ajoute que ce projet permettra au ministère des Mines, du Pétrole et de la Géologie de se doter d’un outil moderne qui, une fois pleinement opérationnel, contribuera à placer la gouvernance minière au cœur des principes de transparence, de redevabilité et de durabilité, conformément au Plan National de Développement et aux Objectifs de Développement Durable. « Il est important de noter que le succès de ce cadastre digital dépendra essentiellement de son appropriation et de sa gestion pleine et entière par le ministère », précise-t-il.
Lancé officiellement le 1er mars 2023, le système de cadastre minier a peiné à devenir pleinement opérationnel en raison de problèmes techniques et juridiques, d’après Khadidja Hassana, Secrétaire d’État au Pétrole, chargée des Mines et de la Géologie. « Dans le cadre de l’assainissement en cours du secteur minier, le cadastre minier a fait l’objet de réformes significatives. Ces réformes visent à fournir aux partenaires et aux investisseurs potentiels un portail et une base de données fiables sur les gisements et les informations géologiques, afin de faciliter leurs décisions d’investissement », indique-t-elle.
Selon la secrétaire d’Etat au pétrole chargé des mines et de la géologie, le gouvernement a de grandes attentes légitimes envers le cadastre minier, qui devrait être un catalyseur pour une relance durable de ce secteur clé.
A cet effet, explique-t-elle, le cadastre minier devra permettre, une gestion rigoureuse et transparente des titres miniers et des autorisations diverses ; Une simplification des procédures et des formalités pour l’obtention et le renouvellement des titres miniers et des autorisations diverses ; Une sécurisation juridique et géographique des zones d’exploration et d’exploitation des ressources minières et des carrières et, une mobilisation optimale des recettes minières au profit de l’économie nationale, entre autres.
Pour Khadidja Hassana, le principal défi de la réforme en cours du secteur minier est de créer un secteur minier moderne, conforme aux normes internationales, adapté aux réalités locales et capable d’attirer des investissements responsables et durables.
la secrétaire d’Etat au pétrole, chargée des mines et de la géologie, rappelle aux investisseurs nationaux et internationaux que le Tchad tourne une nouvelle page pour son secteur minier. « Avec le lancement du Cadastre minier numérique, l’accès à l’information sera plus simple, rapide, fluide et sécurisé. À cet égard, nous vous invitons à explorer les opportunités d’investissement qu’offre notre pays, dans un cadre transparent, sécurisé et équitable »,clarifie-t-elle.
Lobey Bab Sidick