Le parti Les Transformateurs condamne, dans un communiqué de presse, le tragique décès de Fulbert Mouanodji et appelle les autorités à diligenter une enquête pour que, le cas échéant, les véritables auteurs soient appréhendés et traduits devant les institutions compétentes pour que justice soit rendue au défunt, à ses proches et au peuple Tchadien.
Selon les Transformateurs, suivant les premières déclarations du Procureur ainsi que celles des personnes présentées par lui comme étant des témoins, il s’agirait d’un suicide. « A l’analyse cependant, cette option parait à tout le moins invraisemblable. En effet, outre la violence du mode de décès (par immolation), le défunt aurait fait part, quelques heures avant, de menaces pesant sur lui », indique le communique qui poursuit que, « s’agissant d’une perte en vie humaine, les témoignages exhibés par les autorités judiciaires devraient être recueillis dans le cadre de mesures conservatoires garantissant la protection des témoins d’une part, et la conclusion d’un décès par suicide devrait n’être soutenue qu’après une enquête sérieuse et éprouvée, diligentée par l’autorité judiciaire, d’autre part ».
En tout état de cause, ajoute le communiqué, « les Transformateurs condamnent cette perte en vie de plus d’un compatriote et appelle les Autorités publiques à diligenter une enquête pour que, le cas échéant, les véritables auteurs soient appréhendés et traduits devant les institutions compétentes pour que justice soit rendue au défunt Fulbert Mouanodji, à ses proches et au peuple Tchadien ».
Pour ce parti, « cette mort horrible et insoutenable d’un fonctionnaire de l’État, met à nue l’insécurité grandissante dans notre pays et rappelle la nécessité de construire un État responsable, sur les bases solides de Justice et d’Egalité, seules capables de garantir aux dirigeants et aux citoyens la sécurité et la quiétude. Cette mort tragique et inacceptable est également un appel à l’unité et à la mutualisation de nos forces en tant que filles et fils du Tchad pour qu’enfin ce pays que nous aimons tant, soit effectivement transformé pour notre bonheur à tous et non pour celui d’une minorité rejetée par la majorité ».
