Pour sa 8ème édition, le festival Yheni ndé dédié aux danses traditionnelles et patrimoniales, entend combler le vide constaté dans les organisations culturelles.
Selon Awadidi Palyo, de l’association Sere gni haya et commissaire général de ce festival qui s’exprimait le 29 mai 2025 en conférence de presse à l’Ift, « les artistes et les promoteurs culturels du Tchad manquent de tout, à savoir : les structures de formation, l’aide à la création et à la production ainsi que des dispositifs et équipements de diffusion ».
D’après ce promoteur, Sere gni haya, l’association qui porte le festival Yheni ndé « est la seule organisation non communautaire qui s’attache à la sauvegarde du patrimoine culturel du Tchad ».
Pour cette 8ème édition, l’accent est mis sur la formation et à cet effet, l’on note la présence de deux professionnels de la danse à savoir Fabrice Don de Dieu Bwabulamutima, danseur chorégraphe et opérateur culturel de la RDC et Juliette Afubu dite Karisma également danseuse chorégraphe et formatrice en danse afro- urbaine venu du Cameroun. Le premier donnera une formation relative aux industries culturelles et créatives et l’autre en danse afro urbaine.
Bien que lancé le 29 mai, les autres activités de Yheni-ndé se dérouleront du 2 au 3 juin 2025 à l’espace culture Acamod avec une compétition de danse pour les jeunes talents et du 04 au 07 juin à l’Institut français du Tchad où les danseurs professionnels présenteront leurs créations. Des groupes folkloriques seront également de la partie.
Abgue Boukar Christophe
