Economie

Vers une redistribution du pouvoir d’achat selon le ministère des finances

Vers une redistribution du pouvoir d’achat selon le ministère des finances 1

Vers une redistribution du pouvoir d’achat selon le ministère des finances

Le directeur général du ministère des finances et du budget Abdoulaye Barh Bachar ses collègues du budget Naïmbayel Dékondé et des domaines Djasrah Ngartigal  Sanngar ont animé ce jeudi 11 janvier 2018 un point de presse relatif à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, la fiscalité foncière, la masse salariale et les produits de premières nécessités.

Le Tchad a arrêté son budget général pour l’année 2018 en recettes à 886 milliards de francs Cfa et en dépenses à 1 343 de francs Cfa. Ce qui donne un gap de financement de 496 milliards de Fcfa. Pour Naïmbayel Dékondé, directeur du budget, la masse salariale constitue à elle seule 39% des dépenses totales et cela limite la marge de manœuvre de l’Etat pour financer les autres dépenses.

« Il est urgent de proposer des mesures pour faire baisser le niveau de la masse salariale en vue de consacrer plus de ressources pour financer le développement économique de notre pays », plaide-t-il.

Selon le directeur général du ministère des finances et du budget Abdoulaye Barh Bachar, les principales innovations de la loi de finances 2018 portent sur les actions d’amélioration de la collecte de recette, la maitrise des dépenses et les réformes structurelles pour optimiser les performances des régies financiers et de la chaine de dépense. « L’un des objectifs majeurs de cette loi de finances est de mobiliser les ressources suffisantes pour faire face aux dépenses sociales », précise-t-il.

Pour Djasrah Ngartigal Sanngar, directeur général des domaines, la réforme enclenchée présente un grand intérêt non seulement pour les personnes mais aussi pour les investisseurs et les partenaires techniques et financiers. « La réforme sur la loi fiscale 2018 est adaptée au contexte économique du pays. Le pouvoir d’achat doit être redistribué en direction des contribuables modestes et moyens et le taux marginal maximal de taxation est baissé de 60% à 30%, ce qui est favorable aux indicateurs de Doing Business », ajoute-t-il.

Stanyslas Asnan