Politique

1er Congrès du parti CAP SUR

1er Congrès du parti CAP SUR 1

1er Congrès du parti CAP SUR

Le Cadre d’Action Populaire pour la Solidarité et l’Unité de la République (CAP SUR) a organisé ce samedi 16 décembre 2017, son premier Congrès Ordinaire au siège national du parti sise au quartier Gassi sous le thème ‘’conscience et la fermeté républicaine.

Le congrès a été l’occasion pour le président du comité d’organisation Malloum Abba Oumar et le Président fondateur Joseph Djimrangar Dadnadji, président du directoire exécutif national de rappeler les circonstances de la création du Cap-Sur.

 

 Pour le président du Cap-Sur, le paysage politique du Tchad s’est enrichi avec l’arrivée de ce parti. « En un peu plus de deux ans, le paysage politique national Tchadien s’est enrichit d’un nouveau venu ce 13 juillet 2015. Les circonstances de création de notre parti fait expérimenter la maxime selon laquelle ‘’ aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années’’ », précise Dadnadji.

Pour lui, c’est dans le souci de mettre fin aux maux du Tchad provoqués expressément par le régime Mps que son parti est créé. « Le cap-sur est un parti républicain qui veut mettre fin à la gestion patrimoniale de l’Etat et l’appropriation du Tchad et ses richesses par des hommes qui n’ont pour seul objectif que de se maintenir au pouvoir avec leurs familles, leurs amis leurs courtisans. Le Tchad est pris en otage par le président et sa famille », clame Dadnadji. « Si le Cap-Sur en est venu à vilipender la patrimonialité, c’est par ce qu’elle est vraiment la cause principale du mal-vivre dans notre pays », ajoute-t-il.

Le président Dadnadji confie aux congressistes qu’il ne reconnait jamais les résultats des élections présidentielles du 10 avril 2016. « Le président Deby n’a pas été élit à ces élections et il a volé comme il en a l’habitude. En défendant et en voulant emmener les faussaires à la raison, nous nous retrouvons aujourd’hui pratiquement seul à en appeler à une solution politiques », déclare-t-il. Joseph Djimrangar n’a pas perdu de vu le conflit agriculteurs–éleveurs, ni l’actuelle crise que traverse le pays. Pour lui, tout est l’œuvre de 27 ans de règne de Deby.

 

Miguerta Djiraingué