Politique

L’Adhet estime que le rapport d’Amnesty International sur le Tchad est un mensonge

L’Adhet estime que le rapport d’Amnesty International sur le Tchad est un mensonge 1

L’Adhet estime que le rapport d’Amnesty International sur le Tchad est un mensonge

Le Secrétaire général de l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement (Adhet) Abba Daoud Nandjédé a présenté le rapport alternatif sur la démocratie et les libertés au  Tchad ce vendredi 24 novembre 2017 à l’Hôtel Radisson de N’Djamena. Le rapport intitulé  « Tchad, Démocratie et liberté, 27 ans déjà. Quels résultats ? », remet en cause les études menées par l’Amnesty international sur les violations de droits humains au Tchad.

« J’exprime mon indignation en tant que femme que l’Ong Amnesty International a humilié la femme tchadienne en la montrant enchainée sur la page de couverture.  Si le gouvernement n’a pas réagi, nous sommes en train de nous organiser pour attaquer l’Amnesty par rapport en justice pour cette image ignoble » a déclaré sans gène Rassem Mouga Jeanine la secrétaire administrative de l’Adhet lors de cette présentation. Pour elle, au Tchad la femme est libre, aimée et respectée donc elle ne fait aucun objet d’harcèlement comme en Occident.

Selon le secrétaire général de l’Adhet, Abba Daoud Nandjédé, le rapport alternatif sur la démocratie et les libertés au Tchad est une réponse au rapport d’Amnesty international sur les violations des droits humains publiés en septembre dernier. « Ce rapport de l’Ong Amnesty au-delà de son objectif de nuisance avec une image outrancière que révoltante en page de couverture de la femme et l’homme tchadien enchainé est une insulte à l’égard des Adh tchadiennes », martèle Abba Daoud Nandjédé.

Néanmoins « de par le monde il existe des entorses aux libertés et droits humains », reconnait-il. Il n’y a aucun pays exempt des violations des droits de l’homme. C’est pourquoi, dit-il, le gouvernement et seuls les Adh tchadiennes peuvent apprécier le contexte tchadienne dont ils sont juges. Car, « les associations de défense des droits humains exercent librement leurs activités. Donc, le rapport de Amnesty est un mensonge », affirme le secrétaire général de l’Adhet.

Le ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains, Ahmat Mahamat Hassan salut le patriotisme de l’équipe qui a mené ses études pour présenter ce contre rapport. « C’est la réponse des citoyens contre les attaques de leur pays », se félicite le ministre.  

Bishop Saturnin