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Les syndicats disent non à la réduction des salaires

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Les syndicats disent non à la réduction des salaires

La plateforme revendicative des centrales syndicales organise ce samedi 18 novembre 2017 une conférence de presse  à la bourse du travail pour revendiquer le versement des indemnités et les primes de transport.

Les responsables de l’Union des Syndicats du Tchad(Ust), de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad (Cist et du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur(Synecs) tous articulent leurs interventions autour d’un seul point : déclaration  du Président de la République le lundi 13 novembre 2017 lors du congrès des  commerçants du MPS. Déclaration selon laquelle le président a justifié la situation socio-économique par la baisse du prix de baril de pétrole et demande aux Tchadiens de revenir au niveau de vie de 2003, avant l’exploitation de pétrole.

 

Pour la plateforme revendicative, les travailleuses et travailleurs ne sont que des victimes des décisions du gouvernement. Les  16 mesures ont été prises pour juguler la situation économique et financière que connait le pays en 2016. Ceci sans aucune concertation préalable. Pourtant, ce sont eux qui  paient le plus lourd tribut en voyant leur pouvoir d’achat baissé par la réduction de 50 % des avantages acquis et le gel des effets financiers ainsi qu’ autres avantages.

Pour les syndicalistes c’est une demande de trop : « Demander aux travailleuses et travailleurs d’ajouter d’autres trous à leur ceinture, c’est autant encourager les détourneurs des biens publics à continuer leur macabre »,  vocifère Barka Michel, président de l’Ust. La plateforme exige au gouvernement le bilan des 16 mesures : « Aucun agent n’acceptera un sacrifice de plus. La plateforme revendicative attend du gouvernement un compte-rendu de l’économie faite sur la retenue de 50%des indemnités à ses militants, afin de demander leur remboursement », ajoute-t-il.

Le Synecs fustige le bras de fer qui oppose Glencore  avec le Tchad.  « L’affaire de Glencore est un crime économique. Car, le développement d’un pays c’est l’éducation et la santé. Malheureusement, ce n’est pas le cas au Tchad», juge Nguirayo Jérémie, président du Synecs. Sur ce, «  les travailleuses et travailleurs attendent ne jamais permettre à quiconque de toucher à leurs maigres salaires puisqu’ils déjà arrivés à la limite infranchissable », tranche-t-il.

Nénodji Bétoloum, stagiaire