Par un point de presse tenu ce 14 février 2014, le Collectif des avocats de la famille de Marius Mbainarem ont demandé au conseil de présumé assassin de respecter la mémoire de disparu.
Assassiné le 08 février dernier, la disparition de Marius Mbainarem fait l’objet d’une mauvaise communication. Selon Me Nomaye Clarisse, la famille du défunt ayant dès le début de cette affaire, décidé de laisser la justice faire son travail, est surprise de constater la sortie médiatique de l’avocat du présumé assassin. « Cette sortie inappropriée, a pour objectif de créer la confusion, semer le doute et partant d’orienter à dessein la conduite de l’enquête en cours », a indiqué Nomaye Clarisse, membre du collectif des avocats de la famille de Marius Mbainarem.
Pour elle, lorsqu’un dossier est confié à un juge d’instruction, les règles de l’art exigent que les deux parties concernées par l’affaire laissent au magistrat instructeur la latitude de conduire à bout ses investigations avant toute sortie médiatique. C’est ainsi que, ajoute Me Nomaye Clarisse, la famille invite les conseils de ceux ayant enlevé la vie de leur fils à fleur d’âge, de respecter sa mémoire et de laisser la justice faire son travail sans pression médiatique. « L’implication de l’inculpé nommé Hamza Adam Abdalah dans ce crime crapuleux est une évidence carrée. Tout sortie médiatique dans cette circonstance douloureuse n’est pas seulement une pure diversion mais une offense intolérable en la mémoire du disparu », a relevé Me Nomaye Clarisse.
Nguelsou Balgamma
