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Le projet de géolocalisation et de recensement général des établissements scolaire est lancé

Le projet de géolocalisation et de  recensement général des établissements scolaire est lancé 1

Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Dr Ndolembai Sadé Njesadé, a lancé officiellement ce 31 janvier 2024, la géolocalisation et le recensement des établissements scolaires et leurs entités.

C’est pour une meilleure maîtrise des effectifs en produisant des données du suivi des carrières et des rémunérations des enseignants que ce recensement des établissements d’enseignements scolaires et leurs entités est lancé.

Pour le Représentant résident de la banque mondiale au Tchad, Rasit Pertev, le Paraeb est un projet du gouvernement tchadien financé par le groupe de la banque mondiale qui a pour objectif de contribuer efficacement à accroître l’accès à l’enseignement primaire, d’améliorer la qualité de l’enseignement de la littératie et renforcer les principaux systèmes de gestion des ressources humaines et de l’information dans le système éducatif. Selon lui, le lancement de ce recensement est une avancée majeure pour le système éducatif tchadien. « Il est un signal fort qui montre la volonté du gouvernement de disposer d’informations fiables pour faciliter le bon pilotage du système éducatif », se réjouit Rasit Pertev. Il ajoute qu’il est d’autant plus important que le gouvernement a décidé de faire de l’école « la cause sacrée de la République ».

D’après le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Dr Ndolembai Sadé Njesadé, le système éducatif tchadien est confronté à plusieurs défis majeurs qui sont notamment, le défi de l’accès, le défi de qualité, de l’efficacité et de l’efficient et le défi de la gouvernance à tous les niveaux. Pour lui, l’objectif général de la géolocalisation et le recensement des établissements est d’avoir dans une base donnée les établissements préscolaire, primaire, secondaire général et de l’enseignement technique et professionnel, des centres d’éducation de base non formelle, des écoles normales d’instituteurs bilingue et des ressources humaines et matérielles . Il poursuit que, malgré les multiples recensements effectués par le ministère en charge de la fonction publique et des finances, l’on constate que la maîtrise du personnel de l’enseignement demeure toujours difficile. « Parmi ce problèmes, nous avons l’organisation des affectations en pleine année scolaire, l’abandon des postes par certains enseignants, la non mise à jours des données de suivi de carrière des enseignants parlant de titularisation etc », cite-t-il.

Il a exhorté les techniciens en charge de la géolocalisation et du recensement des établissements scolaires et leurs entités à travailler en synergie et à mettre le bouchon double pour le respect du délai imparti. Il ajoute également que l’ambition du gouvernement est de faire disparaître les écoles en paillettes. « Notre vision, notre ambition est de parvenir à faire disparaître les écoles en paillettes qui pullulent dans le pays rendant faible le taux d’apprentissages de nos enfants et faire place des infrastructures favorables », conclu Ndolembai Sadé Njesadé.

Lobey Bab Sidick