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Embouteillages sur les voies publiques, un mal profond pour les N’Djamenois

Embouteillages sur les voies publiques, un mal profond pour les N’Djamenois 1

Il est constaté ce dernier temps à N’Djamena et plus précisement dans le 7ème et le 9ème arrondissement, un phénomene qui met à mal la circulation. C’est généralement aux heures de pointe, lorsque la plupart des usagers se battent pour se rendre dans leurs lieux de travail que les embouteillages s’observent.

Les éléves pour les écoles, les etudiants pour les universités, des fonctionnaires et autres agents pour leurs lieux de services. Les moto taxi, les bus de transport et engins s’entremelent aux nombreux  pietons à la recherche de pitances.

C’est en ce momment que tout s’arrête . Soit, un engin aurait connu une panne, soit un accident est survenu, ou encore par incivisme un passager aurait emprunté un sens contraire. C’est le cas de cette matinée du  22 mars 2023, ou un véhicule avec a son bord des militaires a rendu la circulation difficile aux usagers sur le pont étroit. Les usagers ont passé un bon moment de calvaire sur ce passage réservé aux engins a deux roues et piétons.

Pourtant interdit de  passer sur le Pont étroit, le passage d’une voiture de militaire sur le pont étroit a été à l’origine d’un embouteillage. Il été difficile de passer afin d’aller  à Walia dans le 9ème arrondissement, tout comme pour se rendre à Dembé. De l’aller comme du retour,  les conducteurs d’engins a deux roues ont eu leurs dose. Certains usagers ont passé une dizaine de minutes, d’autres au-delà. Ceux ayant constaté l’obstacle à temps ont tous simplement changer de  destination. « C’est un comportement irresponsable. Ils ont interdit aux véhicules de passer par ici et les militaires ne devraient pas  dévier cette décision», a constaté Gédéon. Martin, un autre conducteur de peur d’être en retards à un rendez vous  a  préféré rebrousser chemin  pour emprunter le grand. « Nous allons perdre unitilement le temps mon frère , changeons de trajet  si c’est possible», a-t-il estimé.

«Ce n’est pas seulement aujourd’hui que ces militaires bloquent  et forcent le passage par cette voie, essayons de patienter, nous aurions le passage», a indiqué un autre  passager.

Pour les nombreux arrondissements de la ville de N’Djamena, le  7ème  et le 9ème arrondissements de la capitale abritent une très forte densité humaine. Les deux comptent 22 quartiers sur 64 et  298.824 habitants sur 1.092.066 habitants. Malheureusement ,  ils ont peu de structure routière   et n’ont que des voies en état de dégradations  avancée, obligeant ainsi ces personnes à vouloir emprunter l’unique voie principale.

Ces embouteillages repercutent negativement sur plusieurs plans dont économiques, sociales, environnementales et sanitaires. D’abord, le temps passé dans les embouteillages est majoritairement considéré comme perdu. En effet, ce temps n’est ni utilisé pour le travail ni pour le loisir. Et cette perte a un coût économique très important que de nombreuses études ont pu prouver. Toujours dans ce sillage on peut citer le retard de livraison pouvant être fatale à certaines entreprises qui utilisent le principe du juste à temps. En plus de réduire la vitesse de la circulation, un embouteillage est une source importante de pollution de l’air due à une consommation supplémentaire de carburant.

La responsabilité de l’etat est annoncée face à cette situation pour décrisper  ce probleme aux conséquences desastreuses. Par exemple l’implantation de parking pour le stationnement des véhicules notamment près des rond-point, l’amélioration de la fluidité du trafic avec une meilleure signalisation et les régulations de vitesse. De même que l’installation de système de transport intelligent ou la création de nouvelles voies de circulation. La promotion du covoiturage pour les déplacements vers les lieux de travail peut aussi constituer une solution pour lutter contre les embouteillages.

Jean-Philippe Belede/Nguelsou Balgamma