Politique

La Fao et ses partenaires ont examiné les axes de transhumances de la zone d’intervention du Pairiac

La Fao et ses partenaires ont examiné les axes de transhumances de la zone d’intervention du Pairiac 1

Le représentant par intérim de l’Organisation des nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture, Marc Mankoussou a officié ce mardi 24 janvier 2023, l’atelier pré-validation des axes de transhumances de la zone d’intervention du projet Pairiac.

C’est dans le cadre du Programme d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique centrale (Pairiac), financé par l’Union européenne que cet atelier est organisé. L’objectif principal de cet atelier est la présélection des axes des transhumances transfrontalières qui feront l’objet des interventions du projet du côté du Tchad. Les objectifs spécifiques sont : la restitution des deux missions de pré identifications des axes de transhumances dans la zone d’intervention du projet et toi recueillir les avis des acteurs sur les potentiels axes de transhumances transfrontalières a retenir.

Pour le directeur pays de l’Ong Wildelife conservation society (Wcs), partenaire technique de ce programme, Dolmian Malachie, l’élevage et surtout l’élevage pastoral est un vecteur de croissance, de sécurité, de paix, de stabilité et de création d’emploi et qu’il contribue à faire reculer l’insécurité alimentaire, la malnutrition et la Pauvreté. « Nous ne cessons de dire que l’agriculture et l’élevage sont les deux mamelles de l’économie du Tchad. Ces deux activités qui occupent 80% de la population de ce pays et sont classées en tête des priorités des programmes et Politiques du gouvernement. Elles ne se font pour autant pas sans défis, notamment les empiètement sur les sites destinés à la conservation de la biodiversité et la protection de la nature ainsi des interactions entrainant des conflits souvent violents entre les acteurs », explique Dolmian Malachie.

Pour le représentant par intérim de la Fao, Marc Mankoussou, bien que la transhumance est assez souvent vue et perçue comme vecteur d’insécurité à travers les conflits récurrents, il est utile de souligner qu’elle favorise des brassages culturels et des échanges de biens économiques qui sont profitables à toutes les parties comme la fourniture de lait, de viande, de fumure organique, bœufs de trait contre fourniture de fourrage (pâturage et d’eau) et sur le plan environnemental, elle contribue au maintien de la fertilité des sols et de la dissémination de la biodiversité. « La tenue de cet atelier marque une étape très importante dans le processus de mise en œuvre opérationnel du Pairiac dont l’accord de financement a été signé entre l’Union européenne, l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et l’Ong Wildlife conservation society (Wcs) pour une durée totale de 42 mois », souligne Marc Mankoussou. Selon lui, les objectifs assignés à ce volet II sont la sécurisation de la transhumance et la mobilité pastorale dans un cadre régulé, respectueux de l’environnement, des droits humains et de l’égalité de genre, et contribuant à la résilience des communautés pastorales face aux aléas climatiques et la définition la et la mise en œuvre des règles et mécanismes pour l’utilisation durable de l’espace et la gouvernance de la mobilité pastorale sur les parcours de transhumance transfrontaliers entre le Tchad, le Cameroun et la République Centrafricaine.

Nadjita Namlengar