Politique

Une partie de N’Djamena n’a plus accès à l’internet

Une partie de N’Djamena n’a plus accès à l’internet 1

Depuis jeudi 20 octobre dernier, date de la marche contre la prolongation de la transition, les populations des quartiers Est et du Sud de N’Djamena n’ont plus accès à l’internet. Une injuste de plus pour certains citoyens. « Si vous n’êtes pas…complices d’un certain plan, comment vous coupez la connexion internet dans certains quartiers mais pas dans d’autres dans une même ville », s’interroge Me Clarisse Nomaye qui trouve cela « « lamentable ».

Les Transformateurs informent pour leur part que la coupure d’internet dans cette partie de la ville est faite de manière expresse pour permettre aux militaires de commettre des exactions. « Ils ont demandé à Airtel et MoovAfrica de couper internet dans certains arrondissements populaires où ils continuent les exactions », informe le parti sur sa page Facebook. « Hier et ce matin dans des écoles et lycées à Abena et dans le 7ème arrondissement, plus de 15 corps sans vie issus des tortures sont retirés. A date, plus de 100 morts, 468 blessés et plus de 1000 arrestations dont certains transférés à Korotoro », annonce le parti.

Les Transformateurs estiment qu’un « génocide se prépare pour une guerre civile ». « Filmez et gardez les preuves dans les quartiers privés d’internet exprès pour dissimuler les preuves de leurs exactions », lance le parti pour qui, la barbarie dynastique n’a pas d’avenir ! « Malheur à ceux qui sont complices », ajoute le post.