Societé

La cohésion sociale dans le bassin du lac Tchad, au centre d’une conférence internationale

La cohésion sociale dans le bassin du lac Tchad,  au centre d’une conférence internationale 1

Dans le cadre de ses activités, le projet Redressement économique et social inclusif du Lac Tchad (Resilac) a organisé ce mardi 04 octobre 2022, une conférence internationale sur le thème : « Cohésion sociale dans le bassin du lac Tchad : bilan des actions de Resilac et perspectives pour l’amélioration du vivre ensemble ».

Animée par un riche panel composé d’experts, de chercheurs et de membres de la société civile qui ont contribué à la mise en œuvre et à la production des connaissances du projet Resilac, la conférence a abordé, tour à tour, les questions en liens avec la cohésion sociale et le vivre ensemble dans le bassin du lac Tchad, le bilan des actions de Resilac, mais aussi sur les perspectives et le partage d’expériences.

Plantant le décor, la coordinatrice régionale du projet Resilac Hélène Rouceray a souligné que le projet Resilac est un projet qui, « vise à contribuer au redressement économique et au renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des populations des territoires les plus impacté par la crise sécuritaire et le changement climatique ».

Selon la coordinatrice régionale, cette conférence qui est concentrée sur la très vaste mais importante thématique, permettra au Resilac de partager ces connaissances et leçons apprises. « Innover, tester, apprendre pour mieux orienter nos actions, font parties intégrantes de nos principes d’actions. A ce stade final de mise en œuvre du projet, ouvrir un cadre d’échange est une priorité pour nous, surtout quand nous tous a différents niveaux, connaissons le nombre foisonnant d’acteurs qui interviennent pour soutenir cette région en constant changement », informe-t-elle .

La deuxième intervenante, Mariam Sawadogo, référente technique régionale du projet Resilac, a axé sa présentation sur le contenu des actions de capitalisation du projet Resilac et les réponses faites à différents niveaux qui sont entre autre, les diagnostics territoriaux, l’appui au milieu associatif, la promotion des droits du vivre ensemble et de la citoyenneté et la gestion des ressources naturelles. « L’appui en milieu associatif et cohésion sociale a touché plus de 82 000 personnes. Le projet Resilac a permis aux membres de la communauté et aux acteurs de renforcer leurs connaissances du territoire, et de ses caractéristiques physiques, sociales, économiques et politique ; de renforcer le sentiment d’appartenance et de confiance au sein de la société à travers des activités ; de renforcer les modes d’action des membres de la communauté, leur liens en développant le sentiment de confiance et d’appartenance et de renforcer les actions d’entraide et de coopération entre eux », explique-t-elle.

La présentation de l’étude sur les mécanismes endogènes de prévention, médiation et résolution des conflits, face aux dynamiques de crises actuelles faite par le troisième intervenant Mahamat Mbarkoutou, docteur en histoire politique, a apporter les clarifications sur les mécanismes endogènes et ouvert la réflexion sur les réponses apportées par les acteurs du développement.

Mise en œuvre par le consortium Action contre la faim, Care international et le groupe Urd et cofinancé par l’Union européenne et l’Agence française de Développement, le projet Resilac est un projet de résilience au service des populations du bassin du lac Tchad, dans les régions de l’extrême Nord au Cameroun, de Diffa au Niger, de l’Etat de Bornou au Nigeria et de la province du lac au Tchad. Ce projet encourage et soutient, la cohésion sociale et le développement humain, le redressement économique inclusif des jeunes et des femmes, le renforcement des acteurs territoriaux et la production de connaissances et d’outils d’aide à la décision.

Kedaï Edith