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Le Mcpl lance une campagne de mobilisation citoyenne pour la libération de Mékila Elysée

Le Mcpl lance une campagne de mobilisation citoyenne pour la libération de Mékila Elysée 1

Le coordonnateur du Mouvement citoyen pour la préservation des libertés (Mcpl) Sosthène Mbernodji a animé une conférence de presse le samedi 13 août 2022, pour lancer une campagne de mobilisation citoyenne avec le hashtag LibérezMekilaElyséeAssingar.

Le policier, gardien de paix Mékila Elysée Assingar, arrêté depuis le 13 avril 2022 est toujours détenu au secret à la Direction générale des renseignements et d’investigations (Dgri). « Quatre longs mois de détention illégale et abusive dans un cachot de ce service ; on a dénoncé son incarcération et attiré même l’attention du procureur de la République depuis avril. Rien n’est fait, du moins à notre entendement », s’insurge Mbernodji Sosthène.

Pour le coordonnateur du Mcpl Sosthène Mbernodji, quatre mois de détention, c’est trop. « La détention d’un citoyen hors cadre juridique et judiciaire est une infraction. Nous avions lancé il n’y a pas longtemps un appel direct au président du Cmt aux fins de procéder à la libération du policier Mékila Elysée Assingar mais aucun écho, silence radio »

Il est temps, selon Mbernodji Sosthène, de passer à d’autres actions. « Nous avons dépassé le stade de dénonciation et lançons une Campagne de mobilisation citoyenne avec un hashtag : #LibérezMékilaElyséeAssingar ! », annonce-t-il.

Pour cette campagne, déjà des tee-shirts sont conçus à l’effigie de Mékila Elysée. « Nous demandons aux internautes de changer leurs profils à son image et d’écrire chaque jour sur leurs pages : Libérez Mékila Elysée Assingar, un hashtag, qui est une forme de résistance en ligne. Dès la semaine prochaine, nous demanderons aux tchadiens d’envoyer des Sms massifs et récurrents aux responsables de la sécurité », demande Sosthène Mbernodji.

Mais, « si d’aventure on ne le libère pas, le samedi 20 août, nous demanderons aux tchadiens épris de paix et de libertés de sortir massivement pour manifester devant le Palais du 15 janvier où doit s’ouvrir le fameux dialogue national inclusif. Trop c’est trop. Assez c’est assez ! » ajoute-t-il.

Nadjita Namlengar