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Le forum du Csapr : « Nous avons bien besoin d’un dialogue mais qu’il soit pacifique inclusif et consensuel », tonne Max Kemkoye

Le forum du  Csapr : « Nous avons bien besoin d’un dialogue mais qu’il soit pacifique inclusif et consensuel », tonne Max Kemkoye 1

Le Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation, Csapr a organisé ce mardi 26 juillet 2022 au Cefod, un « forum citoyen d’échange sur la situation politique au Tchad ».

C’est une rencontre d’échange et de réflexion qui a réuni des chefs de partis, des responsables des associations de la société civile et quelques autres acteurs politiques nationaux. A la fin de ces travaux, les conclusions de ces réflexions ont été présentées à la presse par Max Kemkoye, président du parti, Union des démocrates pour le progrès (Udp).

« Le forum est citoyen. Nous nous sommes retrouvés en tant qu’acteurs politiques pour discuter des questions du pays », informe Max Kemkoy. Les participant à ce forum estiment qu’il y à quatre missions qui sont dévolues aux Conseil militaire de transition. « La première mission est celle de garantir et de maintenir la sécurité du pays. La seconde est l’organisation et la mise en route de la réconciliation nationale qui doit engager l’ensemble de la structure nationale. Nous avons vu des points que nous trouvons majeurs et d’autres des points faible. Le troisième point est le dialogue national et le quatrième, l’organisation des premières élections libres et transparentes au Tchad», a confié Max Kemkoye avant de se demander « pourquoi de manière officielle il n’y a pas de résultats probants des discussions avec les mouvements rebelles à Doha qui rassure les tchadiens ?»

Selon les participants à ce forum, tout n’a pas été peint en noir. « Ils y a certainement des avancées mais nous sommes arrivé à une conclusion : Il faut trouver un chemin pour avoir un dialogue et un processus pacifique et inclusif », lâche Max Kemkoye. Il estime que personne en tant que responsable politique ne peut refuser d’aller à un dialogue car le dialogue, c’est ce qui caractérise un responsable politique. « Mais la méthode a manqué et cela appelle à de responsabilités tant au niveau de ceux qui ont la charge de diriger le pays que les autres acteurs politiques », dit-il.

Pour Me Nodjitoloum Salomon, président de l’observatoire citoyen, « les acteurs de la société civile sont prêts pour participer au dialogue national inclusif mais à certaines conditions. L’inclusivité voudrait que dès le départ, l’on précise les critères de sélections des participants pour ne pas coopter n’importe qui pour le besoin de la cause ». Pour lui, « la communauté internationale doit avoir une position claire dans ce processus ».

Abgue Boukar Christophe