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Le Tchad célèbre la journée de l’enfant Africain

Le Tchad célèbre la journée de l’enfant Africain 1

En prélude de la commémoration de la journée de l’enfant Africain, l’Unicef et ses partenaires ont organisé ce mercredi 15 juin 2022, un café de presse dans les locaux de la maison des medias du Tchad. C’est la chargée de la communication des fonds des nations pour l’enfance(Unicef) qui a présidé la cérémonie.

Placée sous le thème : « Elimination des pratiques néfastes affectant les enfants : progrès sur la politique depuis 2013 ». L’édition 2022 de la journée Africain offre en outre l’occasion d’examiner et faire point de la situation des pratiques néfastes affectant les enfants au Tchad et présenter les stratégies mises en place pour lutter les pratiques néfastes affectant les enfants au Tchad.

Pour Donaig le Du, chargée de communication de l’Unicef, ce café de presse vise à marquer la commémoration de la journée de l’enfant Africain à travers une rencontre avec les journaliste, faire le point de la situation des pratiques néfastes affectant les enfants au Tchad ; présenter les stratégies mises en place pour lutter contre les pratiques néfastes affectant les enfants au Tchad ; et enfin échanger sur le rôle des journalistes dans la lutte contre les pratiques néfastes affectant les enfants au Tchad.
« Les pratiques néfastes sont une expression générique désignant différentes formes d’abus ayant toutes une caractéristique similaire, à savoir le fait qu’elles sont considérées comme des pratiques acceptables par certaines parties de la société », note-elle. Ces pratiques néfastes selon Donaig le Du comprennent entre autres, les formes de maltraitance, le mariage d’enfants, le mariage forcé, la mutilations génitale féminine(Mgf), l’aplatissement des seins, les crimes haineux, les maltraitances d’enfants liées à la foi ou aux croyances et les maltraitances fondées sur l’honneur.

Pour la directrice de la législation et des droits de la femme Zilekha Moctar Diphane, les pratiques néfastes ont des conséquences irréparables sur les filles et les femmes Elle cite comme exemple les accouchements difficiles, les risques de fistules, la stigmatisation, le divorce et parfois le décès.
« Pour permettre aux enfants du Tchad de grandir sans violence, dans un milieu sain et sécurisé, il nous faut réinventer le Tchad sans violence faites aux enfants et aux femmes », a-t-elle plaidé.
Pour ce faire, elle interpelle les journalistes à communiquer et créer des débats sur les thématiques liées à la protection de droit de l’enfant.

Ayati Nathan