Societé

La fête du ramadan: pas trop d’engouement comme à l’accoutumée

La fête du ramadan: pas trop d'engouement comme à l'accoutumée 1

Les fidèles musulmans ont terminé le mois saint de ramadan ce dimanche 1er mai. A la veille de la fête de Ramadan (l’Aïd el-fitr), les vendeurs d’habits et de chaussures attendent des clients. Dans les boutiques et magasins de vente d’habits que nous avons sillonné, les clients se font rares. Mais dans les marchés, l’ambiance est bonne.

« C’est comme si nous ne sommes pas à la veille d’El-Fitr. Chaque année, les clients se font de plus en plus rares »: ce sont des inquiétudes de Idriss, vendeur de tapis au grand marché. Chapelet en main et allons dans un tapis installé devant sa boutique, il estime que beaucoup de ses clients se plaignent de la situation de vie.

A quelques mètres de là, au marché, l’ambiance est de taille. Difficile de circuler: vendeurs ambulants et clients se disputent les allés. Grossistes et détaillants ne cessent d’intercepter les clients.« Approchez s’il vous plaît. C’est de la nouveauté. Des tasses venues d’Arabie Saoudite », lance un vendeur.

Les abords des  grandes artères et les marchés de bétails se multipliés un peu partout. D’après des clients que nous avons interrogé, les prix des marchandises n’ont pas connu de spéculation comme dans les années antérieures. « Généralement à l’approche de la fête, les prix des produits connaissent de spéculation. Mais cette année, ce n’est pas le cas. Les prix ont augmenté dès le début du ramadan. Et commerçants ont justifié ce hausse par la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Depuis ces prix sont restés intacts », justifie Achta.

Miguerta Djiraingué