PolitiqueTransition

Le Gra-Appel du 1er juin propose quatre critères de participation au dialogue National

Le Gra-Appel du 1er juin propose quatre critères de participation au dialogue National 1

Le président du Gra-Appel du 1er Juin, Bedoumra Kordjé a fait un point de presse relatif aux critères de participation au dialogue National Inclusif et souverain ce mercredi 16 février 2022 au Cefod à N’Djamena.

Pour Bedoumra Kordjé, le succès du dialogue repose sur l’information immédiate, la transparente du public, des forces vives de l’agenda et des critères de participation au dialogue national inclusif. « Cela permettra à toutes les forces vives de se prononcer et de se préparer pour envoyer des délégués informés et représentatifs au dialogue », soutient-il. Le Gra-Appel du 1er Juin résume les critères de participation au dialogue en quatre points : la qualité des participants basée sur l’agenda du dialogue, une composition paritaire des participants, pas de représentants du gouvernement et des délégations n’ayant pas droit vote.

Selon le Gra-Appel du 1er Juin, les représentants du Gouvernement et du Cnt ne doivent pas participer aux assises. « Les assises étant souveraines, la première décision sera de valider cette souveraineté avec comme décision immédiate, la suspension du Gouvernement et du Cnt, et la non-participation des délégués de ces institutions aux assises. Seul le Pcmt garde sa fonction de chef de l’Etat », souligne-t-il
Le président Bedoumra Kordjé propose que les délégations ne doivent pas voter. « Les délégations des forces de Défense et de sécurité, des autorités, des autorités religieuses, des autorités traditionnelles et coutumières, ne prendront pas part au vote, il en est de même des membres du Codni », précise-t-il.

En outre, Il interpelle le Pcmt à apaiser l’atmosphère et créer le climat de confiance en matérialisant par un texte la souveraineté du dialogue et la non éligibilité des dirigeants de transition à tout poste électif à la fin de la transition. Pour la situation qui s’est passé dans la province du Ouadaï et à Sandana, Bedoumra Kordjé lève le ton « le Pcmt doit mettre fin au régime de terreur qui inquiète les population, illustré par les massacres d’Abéché et de Sandana, la tentative d’assassinat du président des Transformateurs, les multiples refus de manifestations pacifiques sous des prétextes fallacieux », a-t-il conclut.

Ayati Nathan, Stagiaire